Messages

Affichage des messages du février, 2011

La cérémonie des Oscars 2011

Image
The King's Speech, film de l'année 2011 Dès que le spectacle débutait vers 8 heures, dans la soirée avec tout l’essor de son « pre-show », je ne voulais manquer une seconde de plus, de mon Superbowl artistique, que je nomme ainsi The 83rd Annual Academy Awards . Alors, en empoignant la télécommande, tout en relâchant l’ordinateur, je fus campé au poste. Vers la toute fin, j’ai eu tout de même de l’émotion mitigé envers les gagnants, mais le spectacle du gala en lui-même aurait pu être mieux fait. Ce qui est drôle, est que je suis probablement le seul blogueur de cinéma au Québec qui n’a pas encore totalement vu tous les films en lice pour meilleur film. Je ne m’en excuse pas non plus, parce que j’ai aussi une vie après tout et je dors le soir. Et c’est un large total de dix films, ce qui inclut également un long métrage d’animation de Pixar, Toy Story 3 . Une toute première pour l’année de l’Académie, dès que l’on considère qu’il y a généralement une somme de cinq films n

The Warriors(1979)/ Réal :Walter Hill, Scén :W.Hill et David Schaber, d’après le roman de Sol Yurick

Image
Depuis assez longtemps, je voulais visionner un autre film de Walter Hill, après avoir vu son fameux prototype du buddy cop, 48 Hrs . Un film de Hill qui fut dorénavant la formule hollywoodienne du film policier de genre « buddy-cop ». Mais ce n’est qu’après que je me suis mis à tomber sur l’un des films de Hill, durant les années 70, qui était considéré en tant qu’un classique culte. Ce film-ci était en principe, The Warriors , qui aurait paru en 1979, mettant en vedette des acteurs inconnus dans des rôles premiers à cette époque, tels que Michael Beck, James Remar et Deborah Van Walkenburgh. Je crois qu’ils sont encore inconnus, car je ne trouve nulle part, ni Michael Beck, ni James Remar, et ni Deborah Van Walkenburgh dans une production récente. Le tremplin vers le cinéma n’aurait pas totalement fonctionné avec Michael Beck, et Deborah Van Walkenburgh, depuis ce film ? C’est très dommage, parce qu’ils sont des très bons acteurs, et leur performance pour chacun m’aurait plutôt

Funkytown /Réal :Daniel Roby, Scén : Steven Gallucio

Image
Funkytown, le Boogie Nights québécois -Richard Martineau Bien, mise à part que le contexte du film se situe vers la fin des années 70, jusqu’au début des années 80, et que l’on parcourt cinq années pleines de tumulte dans la vie de son monde imaginaire ; le film est encore loin du style de Paul Thomas Anderson, pour le film Boogie Nights . Ce dernier possède un style pas mal distinctif. Roby, quant à lui, nous a projeté sur l’écran, un travail de réalisation qui serait comparable à celui de James Mangold, si on considère le film Copland plus particulièrement. Copland avait un immense ensemble cast : Sylvester Stallone, Robert De Niro, Ray Liotta, Harvey Keitel et Michael Rappaport. Mangold, pour son travail dans le film Copland , jongle avec plusieurs filons de récits d’une histoire lorsqu’il doit manier les mêmes filons d’intrigue pour une résolution finale puisque dans ce film, on enquête sur la disparition mystérieuse d’un policier. Je critique maintenant un film où j’a

The Absent-Minded Waiter (1977) - Réal:Car Gottlieb Scén:Steve Martin. Primeur et critique. Un mini chef d'oeuvre comique de Martin

Image
En soi, c'est un court-métrage excellent. Un short qui serait impeccablement réalisé sous la gouverne cette fois-ci de Carl Gottlieb. Or, on distingue l'influence grandissante de Steve Martin dans la mise en scène. Steve Martin joue le rôle classique et archétypale d'un serveur maladroit, et dans ce short on voit l'ampleur de tout son génie comique. Martin a conçu le scénario comme une série de gags bien ficelés, et comme Charlie Chaplin, nous savons que c'est lui qui conduit le spectacle. Entre autre, Martin, plus tard au cours de sa carrière, se mettra à écrire les scénarios de films, tels que Roxanne , The Jerk , et Bowfinger . Le dernier film, Bowfinger , sera moins marquant auprès de la critique. Les acteurs de soutien, Teri Garr et Buck Henry sont également excellents dans leurs rôles. Enfin bref le court-métrage est un joyau de réalisation, de scénarisation et d'interprétation. Maintenant, je vous fais le cadeau du film pour vous tous, cher abonné

Le Code de Conduite du Blogueur ( ce que tout bon blogueur devrait savoir, incluant moi)

Voici les principes de Tim O'Reilly, un technologiste qui fut autrefois blogueur durant la fin des années 90, au temps de NetScape. Je pense que ce sont des principes que je vais adhérer pleinement. Bien j'ai déjà adhérer à cela, sans nécessairement m'en apercevoir. Un très bon code pour toutes les personnes qui seraient des futurs blogueurs, et qui voudraient des grands blogueurs, comme votre humbe serviteur ici. Surtout, j'élimine les commentaires de gens anonymes, qu'ils soient négatifs ou pas, parce que les gens qui ne montrent pas leur vrai visage ou la voilent ne n'intéressent pas. Take responsibility not just for your own words, but for the comments you allow on your blog. Label your tolerance level for abusive comments. Consider eliminating anonymous comments. Ignore the trolls. Take the conversation offline, and talk directly, or find an intermediary who can do so. If you know someone who is behaving badly, tell them so. Don't say anything o

On me publie. Ma réaction: Hein? De quoi ? What the F**k! (Humour)

Et pourtant, je ne pensais jamais que je pouvais suscister un certain intérêt chez des personnes, afin qu'ils puissent insérer mes articles dans leur journal électronique. Ce fut tout de même le cas avec mon dernier blogue sur la SODEC et Téléfilm: une forme de censure, etc. Entre autre, j'étais dans le Journal Twitter d'un gars qui s'appelle Blogstory. Apparemment, il a décidé de s'ouvrir un journal, bref un geste que j'applaudis bien sûr. Mais c'est quand même gros la décision de fonder un journal comme média électronique, c'est très sérieux. Ce n'est pas comme ouvrir une allée de bowling. Mais en principe, le Journal de Blogstory est un raccomodage de tweets sur l'actualité, fait par des twitteux en liens dans leurs tweets. Et moi qui croyait que les twitteux faisaient des articles, sur cela, j'avais un peu tort. Je ne pensais jamais que je pouvais même susciter le moindre intérêt, parce qu'après tout, je suis tellement nullisime com

Le financement de notre cinéma québécois : une forme de censure gouvernementale.

Image
" Everything is made to go against you. The system is made to go against you " -George Lucas Cherchons le fric, si on le veut bien Eh oui, vous ne le saviez pas ? Avant, j'avais cru que le Canada était un pays trop pauvre afin de financer adéquatement de la culture. Mais, on pouvait encore être très loin de la vérité, si on le voulait assez bien tout de même. On décide du financement du film, et on en choisit quinze projets par année, afin de savoir quel film ou oeuvre  parmi les multitudes, détiendrait le meilleur sujet afin d'être produit. De toute cette multitude, il y a une forme de censure gouvernementale qui s'installe, puisque si on veut recevoir les fonds financiers, que ce soit de Téléfilm Canada ou de la SODEC, il faut déposer notre projet durant des périodes saisonnières. Pendant ces périodes saisonnières, le ou les cinéastes indépendants  déposent leur projet au sein de la SODEC ou de Téléfilm, et ce projet de film est jugé par un comité. Ce comit

Being John Malkovich (1999)Réal: Spike Jonze, scén: Charlie Kaufman

Image
Intentions de l’auteur Being John Malkovich, de Spike Jonze, écrit sous la plume de Charlie Kaufman, est l’un de ces rares films hollywoodiens qui contient une prédominante charge philosophique, lorsque l’on considère que la majorité de ce cinéma dominant, répond à des schémas faciles cousus de fil blanc, destinés au grand public. Pour un cinéma « cousu de fil-blanc », comme le cinéma des grands studios majeurs, on lui reproche souvent de n’être qu’un cinéma de pur divertissement, que c’est un cinéma sans écriture. Quelquefois même, toutes les raisons sont bonnes pour appuyer ces hypothèses, quand depuis longtemps, ce fut toujours un cinéma axé sur la commercialisation. Jusqu’à ce que le film de Jonze, Being John Malkovich prouve presque le contraire, dans son impeccable réalisation, faisant penser un peu à l’esthétique de David Lynch. Cependant dans tout cet impeccable style de réalisation, le vrai talent est issu du scénariste Charlie Kaufman, car c’est un auteur qui brouille

When the levees broke de Spike Lee

Image
Lorsque le cinéma devait s’attaquer à l’histoire, il n’en devenait lui-même qu’une forme cinématographique de l’histoire. Mais malgré que le cinéma est un art de la réalité, afin de produire de par le réalisateur et son scénariste : une réalité nouvelle dans l’essor de la fiction. Que cette réalité soit fausse ou véridique, le film de fiction ou le documentaire n’est que le produit de la subjectivité de son auteur, même en égard à l’histoire. Lorsque l’Histoire est un tout, le cinéma reposera davantage sur la représentation de la politique, ainsi que du portrait de la société, par conséquent un film est capable de traiter de ces éléments. Par contre, la plupart des cinéastes qui décident de s’attaquer à l’histoire, décident également de faire attaque à l’injustice. Comme une autre façon de vivre, le documentariste veut faire l’exposé des injustices et des damnés qui ont subis les injustices, en ayant recours aux témoignages. Quelquefois même, ils se servent à outrance des témoignages.

The Lawnmower Man de Brett Leonard

Au début des années 90, le cinéma a rejoint l’univers des technologies numériques, dans les fins de rendre obsolète la pellicule. La pellicule était la seule technologie d’origine durant les cent ans de l’existence du cinéma, qui accordait à cet art ses lettres de noblesse. La pellicule a défini le cinéma autant que la photographie, se situant comme un art de la réalité. Ensuite, les technologies numériques ont pris possession du cinéma, afin de le débarrasser à tout jamais de la pellicule. Vers le milieu des années 90, ce fut la mort de la pellicule et la naissance du cinéma numérique. La capture du réel se produisait de manière numérique et non analogique. L’image numérique devenait un message binaire, tandis que l’image analogique se devait d’être la reproduction exacte d’un modèle sur une surface, pour la photo comme pour la pellicule. Or, à la fin des années 80, il y eu l’avènement d’un nouvel art informatique, qui devait rivaliser avec le cinéma sous toutes ses coutures, la réali

Théorie du montage chez Sergei Eisenstein

Le montage au cinéma fut compté comme l’une, parmi plusieurs innovations essentielles pour que le cinéma se reflète tel que l’art que nous connaissons tous et si bien aujourd’hui. C’est par le montage aussi bien qu’avec l’aide de la photographie que l’on parvient à faire le photo-roman, ou nettement le photomontage. Tout un ensemble d’éléments photographiques corroborent à véhiculer une thématique attachée à la conscience et à la psyché du créateur, qu’il veut propager au moyen de son esthétique. Pour un photomontage, c’est l’ordre des choix conscients que l’artiste doit faire, afin que tous les éléments photos découpés à la guise de l’artiste puissent communiquer un même thème, qui subséquemment se doit d’être clair ou non. Le montage dans la Bande Dessinée, est ce qui est au cinéma l’ordre du découpage technique, incluant la condition qu’il y a un scénario que l’on donne au dessinateur expérimenté, où celui-ci va jouer avec la tabularité des cases afin de rendre captivante la B.D. Ma