Le goudron d'un anti-intellectualisme québécois - 15 mai 2010
La littérature existe depuis la nuit de son temps. Tout comme n'importe quel art, on y distingue la naissance de deux etres : l'artiste et le critique. l'artiste, avec le modicum de ses talents, doit réussir a forger une oeuvre, en puisant dans tout son impulsion, sa soif de vivre et sa passion. Tout ce qui compte dans la rage de son auteur, est qu'il soit capable de concevoir une oeuvre finie qui va soit émouvoir ou illuminer son sujet-lecteur, auquel son travail va lui etre adressé. Son lecteur absorbera tout le génie refoulé et incompris, recelé dans l'ouvrage littéraire. Plus que livre sera une brique et non une plaquette, plus que la curiosité intellectuelle de la personne voudra manger la dite brique, jusqu'a sa toute fin. La littérature fonctionne comme cela, ni plus ni moins : cela semble bien simple non ? Bref, peut-etre un peu trop simple. Il y a l'auteur, ensuite il y a son lecteur. Or, dans son lectorat ( le public de lecteurs ), il existe certes...