Sur la rue d'une grève
Lorsque je me déplaçais dans les rues, nivelées par les eaux aqueuses, Le ciel me fut comme cette jeunesse, une ténébreuse tempête, Lâchant son dépit courroucé sur les têtes De ses dissidents, assujettis par l'infâme vieillesse miteuse. Nous ne voyons plus rien, ni plus clairs. Les pupilles se dénudent, exploitant le chauvinisme insensible Dans la nudité au visage voilé, ils confient au peuple leur burqua de chair. Et pour les riches qu'ils avaient pris pour cibles, Sur cette rue centrale, scintillante de couleurs vermeilles. D'une torpeur inassouvie, ils se laissent au gré de la suspension Tandis qu'ils se perdent dans la trahissante ascension. D'un côté, je ne retrouve plus le légitime pouvoir. Enseveli sous sa corruption fétide, Leur jugement politique ne devient plus aussi limpide Allant du déni vers la vide incurie. Tant l'inaction devint source de tout déchoir. Et je me retrouve seul au milieu des inhumanités; Tant que ...