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Poésies - Un soir de Réveillon de Noël – 15 décembre 2017

À Émarose. Je discutais d’un volume précieux, Un soir, à mes deux bambins, un conte merveilleux; Ils ouvrirent les yeux, ébahis et vifs Devant une histoire mystique de califes Et de Princes de l’Orient, Des personnages mêlant la magie à l’encens. Je fermai le livre à sa fin, Et leur demandai de retourner au lit, enfin. Dans leur sommeil, les enfants rêvaient de paradis fantastiques Et retournaient en pensée, ces schèmes oniriques De leur conte du soir. Les doux rêves se jumelant à leur doux soupir, La nuit fut calme et obscur, Autant qu’un noir d’encre, sans énorme sinécure. Ils restaient au lit, ne voulant point soulever l’ire De leurs parents, dont eux laissaient la soirée choir. Pas une créature ne bougeait dans la maisonnée, Pas même le pigeon, vivant dans la cheminée. Tout d’un coup, le premier jouvenceau sursauta Et entendit un vacarme sourd sur le toit, Le laissant tout suffoqué dans son émoi, Il quitta son lit, et à la fenêtr...

Une histoire de Noël

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Nous sommes au Pôle Nord, dans la grande immensité de l’Arctique. Le Père Noël, le gros vieillard que nous connaissons toujours depuis si longtemps, est assis sur une banquise, perdu dans la pleine grandeur de cet hiver blanc. Le Père Noël semble songeur, méditatif et déprimé, tandis que ses jambes et ses bottes noires balancent sur de la glace épaisse, celle d’un étang bien rond. Clovis, l’un des lutins du Père Noël et Magnus, le chef ouvrier de tous les lutins sont à la recherche du Père Noël. Magnus est plus grand que Clovis, et il semble trôner au-dessus de lui. Magnus semble plutôt un adolescent, qu’un jeune garçon. Non loin derrière eux, il y a Corlatine, la seule fille lutin de tout le village, habillée chaudement d’un long manteau de rouge bourgogne, et qui poursuit Magnus et Clovis à la trace. CORLATINE : Non mais, attendez-moi ! Clovis se retourne et constate Corlatine derrière, courant de vive allure vers eux. CLOVIS : Ah, Corla ! Ça ne te regarde pas. Retourne donc...