Argo : Affleck et son bon thriller

John Goodman, Alan Arkin et Ben Affleck Au début de la semaine, j’avais le choix de visionner mon premier film du Festival du Nouveau Cinéma à Montréal, en dévorant l’adaptation de Simon Lavoie de la célébrée nouvelle d’Anne Hébert, Le Torrent, à la salle Fellini de l’Ex-Centris. En particulier, lorsque j’ai lui moi-même la nouvelle ou le roman d’Anne Hébert, j’ai abandonné le livre vers sa cinquantième page, parce que la folie et le misérabilisme des personnages me rebutaient néanmoins. Reste à savoir, s’ils me rebutent encore, à force de ne pas lui avoir accorder une deuxième lecture. Jusqu’à maintenant, je n’avais pas encore lu les autres classiques d’Hébert : Kamouraska, Les Fous de Bassan, Les Chambres de Bois . J’ai exprimé une tentation sur Kamouraska , mais la confusion du livre s’arrangeait pour être son propre désœuvrement. C’est la confusion des flashbacks d’une héroïne qui n’arrive pas à faire ressortir une histoire munie de cohérence et de cohésion nécessaires. L’hi...