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Affichage des messages du mai, 2011

Les Mésaventures de Tancrède Bâtard - Épisode 2 - Tancrède à sa commission scolaire

Il est un Lundi matin, et Tancrède se rend aux bâtiments de la commission scolaire de Laval, en chauffant une vieille Lada 1980, dont la carrosserie et le châssis sont déjà dévorés par la rouille. On peut dire que la voiture de Tancrède aurait besoin d'un sérieux travail de bodyshop, si vous comprenez ce que l'on veut vous dire, de toute manière. Tancrède stationne son véhicule quelque part, non loin de l'entrée principale, et en sort maugréant des platitudes dans sa barbe. Tancrède arrive justement à l'entrée lorsque tout à coup le commissaire Marc Williams court en sortant des lieux. Il est complètement en feu ! En principe, il est devenu une torche humaine ! Il court à l'extérieur, demandant de l'aide ne sachant trop quoi faire dans l'hystérie qui le possède. Tancrède regarde Marc de façon impassible, comme si de rien ne le dérangeait. "Sans joke, je vois que t'es en feu, fit Tancrède nonchalamment - OUI, AU SECOURS! s'écrie Marc. - Tu

Les Mésaventures de Tancrède Bâtard - Épisode 1

Il se nomme Bâtard, Tancrède de son prénom. Bâtard de son vivant, de son caractère et de son espèce, et également de son nom de famille. Tancrède est visiblement détesté de tout le monde, mais il s'en fout parce qu'il est Tancrède, et c'est quelqu'un de très nonchalant avec la race humaine, de toute manière. Tancrède est tellement nonchalant avec la race humaine, qu'effectivement il est devenu professeur de lettres dans une école secondaire privée et minable au beau milieu d'un quartier sale et minable, au fin fond d'une région sale et  minable qui se nomme finalement Laval. Tancrède Bâtard est professeur de français, tout autant qu'il est devenu un AA. Pour mieux se divertir et pour mieux se changer les idées, il écoute les vieilles émissions des séries de dessins animés pour enfants, tels que Les Calinours, Tom Sawyer, Goldorak, Pierre et Isa , ainsi que les petites séries Disney, comme Looping, Tic et Tac Rangers du Risque , Ken Le Survivant, Moi R

Les Légendes Urbaines

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De toute manière, je sais toujours ce qu'il faut faire, afin de rendre le blogue intéressant, alors il n'y aurait rien de plus intéressant que d'instaurer des légendes urbaines, de diverses provenances, non ? Entre autre, c'est fou comment on pousse la crédulité de la personne, parce que l'on dirait que l'on aurait franchi le paroxysme. D'un côté, je ne croyais pas personnellement que les histoires de légendes urbaines pouvaient être si fascinant. C'est absolument ahurissant, l'intérêt que ses grandes histoires loufoques, loin d'être anodins et idiots, mélangés dans la coïncidence et le superstition, peuvent nous apporter dans une époque de folklore moderne. Or en ce moment, on peut se baser sur des anciennes légendes afin de les moderniser dans notre vie contemporaine, ce qui fait la chose tellement plus trippante. De plus, j'adore avoir peur. Si ce n'est pas les phénomèes du paranormal, dans mon attitude à la Fox Mulder, qui me capt

Bref retour à la suite de trois grosses semaines chargées

Hé oui, très occupé qu’elles furent ses trois semaines, même que l’on devrait dire qu’elles furent à tout point éreintantes. Je sens que je viens de terminer trois travaux pratiques de file, et cela ne fait que continuer davantage. J’ai produit un travail de programmation web qui m’a pris une semaine entière à faire, à cause de non seulement la recherche, mais aussi le travail. Un gros travail cérébral d’essais et d’erreurs en programmation qui ressemblait à un travail d’ingénierie. En effet, la programmation est un travail très long, et je suis tout de même très bon. Puis après je vais devoir faire un autre travail en programmation d’animation, alors c’est une fin de session foutument chargée. Je ne crois pas écrire des blogues en pas mal longtemps, avant que je fasse une critique. -M.L Le 20 mai 2011

Thor/Réal :Kenneth Branagh, Scén : Ashley Miller, Zack Stentz et Don Payne – Un gros combat des dieux

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Tout d’abord avant de commencer je voudrais préciser que j’ai toujours eu un faible pour les films de superhéros, depuis que j’ai vu pour la première fois vers l’âge de 7 ans, Superman (1978) réalisé par Richard Donner, avec Christopher Reeve. Et souvent on a toujours dit que Superman était le premier film moderne de superhéros, et que c’est même le plus grand film de superhéros, si on le compare avec le film de Tim Burton, Batman (1989). Aussi un film qui est l’un de mes préférés, mettant en vedette Michael Keaton, Jack Nicholson et Kim Basinger, où le Batman éponymique se doit de combattre avec son premier ennemi juré, le Joker. Cela étant dit j’adore les nouveaux films de Batman, réalisés par Christopher Nolan, The Dark Knight et Batman Begins .   Or, Thor , est encore un peu plus bas dans la qualité que la dyptique des Batman par Christopher Nolan, lorsque le fameux personnage de Bande Dessinée Thor , est créé par Stan Lee, le créateur de Spider-Man , de Hulk et des X-Men. L

Un PM – IV (Quatrième poème sur le blogue)

« Making all his nowhere plans for nobody » -John Lennon En politique et avec les gens, il est plutôt rusé et résolu. Ne se croyant à personne, il est son seul maître. Il joue selon ses propres règles, que d’autres auraient beaucoup trop lu. Mais de tout le monde, il en est rien et on envoie paître. On s’accomode de tout, même de quelqu’un détestant la littérature, Lorsque le collègue Martel lui souscrivait maints volumes de connaissances, de voluptés et de beautés éplorés. Je n’en fais rien. Après tout, l’ignorance est une rapture De ce qu’autrefois, nous donnions à notre esprit, sa propre nourriture. Il chante Lennon, sans trop le comprendre. Dès que la culture québécoise est au prêteur sur gages, prêt à vendre. Finalement, il ne reste plus qu’une culture de sélection, Où les fonctionnaires se retouvent entre deux collations Sexuelles. L’un bouffe l’autre, et ce n’est point de refus. Ah! J’adore le ranci d’un théâtre bureaucratique, En blasant, c

Frisson des collines / Réal : Richard Roy, Scén : Michel Michaud et Richard Roy – Roy se veut un Jules Renard contemporain.

Dans ce film, je voyais toute la parfaite effusion d’un roman de Jules Renard, mais plus spécifiquement Poil de Carotte. On rigole avec le nom d’un personnage principal, celui d’un jeune garçon blondin, en lui créant un qui serait coquet et jovial, tel que Frisson des Collines. Ou tout court, Roy et Michaud, les scénaristes, décident de le nommer Frisson Desjardins. C’est encore un film québécois qui devient en soi une pièce périodique des années 60 et 70. On observe dans une atmosphère tout à fait renardienne, les 400 coups de Frisson, dans son exploration hormonale et sexuelle avec les filles de son âge, ainsi que sa maîtresse d’école. On ne veut plus nous lâcher avec le passé des années 70, lorsque l’on devrait se concentrer finalement sur autre chose, parce qu’il manque une grande part de contemporanéité. Quand on y pense, qu’est-ce qu’il y aurait de si grave de faire un film en le situant dans les années 2000 ou même bien les années 90 ? Mieux encore, si on voulait faire un reto

La soirée des élections – III (Troisième poésie sur un autre blogue)

« Come congressmen, politicians throughout the land. Your old road is rapidly changing. So get out of the new one, if you can’t lend a hand, cause the times they are a-changin (Harmonica solo) » -Bob Dylan Ce fut la constatation du désarroi qui rejoignait les multitudes. En expédiant presque tout le monde dans la lassitude, Je me suis aperçu que la foule assourdissait la déception. En ne voulant point qu’elle soit connue de par légions. Je retrouve que mon cynisme ne m’a jamais point quitté. Avant mon vote, j’étais cynique. Après mon vote, je suis encore cynique. Lorsque toute le turquoise immaculée nous a profondément quitté, Je devais me rincer la gorge de Whiskey et de pastilles Vicks . Encore pris au sein d’un Conservateur ne sachant point dire « élection » Sans le prononcer d’une manière terriblement suggestive. Pour un seul mot, il a besoin d’un cours complet de diction. Sur les médias sociaux, je ressens l’ire des masses. Sentant l’agonie d’un malheur qui se cas