La soirée des élections – III (Troisième poésie sur un autre blogue)

« Come congressmen, politicians throughout the land. Your old road is rapidly changing. So get out of the new one, if you can’t lend a hand, cause the times they are a-changin (Harmonica solo) » -Bob Dylan


Ce fut la constatation du désarroi qui rejoignait les multitudes.
En expédiant presque tout le monde dans la lassitude,
Je me suis aperçu que la foule assourdissait la déception.
En ne voulant point qu’elle soit connue de par légions.
Je retrouve que mon cynisme ne m’a jamais point quitté.
Avant mon vote, j’étais cynique. Après mon vote, je suis encore cynique.
Lorsque toute le turquoise immaculée nous a profondément quitté,
Je devais me rincer la gorge de Whiskey et de pastilles Vicks.
Encore pris au sein d’un Conservateur ne sachant point dire « élection »
Sans le prononcer d’une manière terriblement suggestive.
Pour un seul mot, il a besoin d’un cours complet de diction.
Sur les médias sociaux, je ressens l’ire des masses.
Sentant l’agonie d’un malheur qui se casse
Pour les autres, ce n’est que le changement venu,
Puisque le pays est pour certains hommes, et non tout le monde.
Toute politique confondue, devient le refuge des parvenus.
Un pays, ce fut le cinéma éveillé d’une minorité,
Restant encore sur sa faim et son insatiété.
Ils doivent reposer leurs douleurs parce qu’ils ont encore froids.
Nous incarnons les seuls à détester nos propres rois.

M.L
Le 3 mai 2011

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