Les Mésaventures de Tancrède Bâtard - Épisode 2 - Tancrède à sa commission scolaire
Il est un Lundi matin, et Tancrède se rend aux bâtiments de la commission scolaire de Laval, en chauffant une vieille Lada 1980, dont la carrosserie et le châssis sont déjà dévorés par la rouille. On peut dire que la voiture de Tancrède aurait besoin d'un sérieux travail de bodyshop, si vous comprenez ce que l'on veut vous dire, de toute manière. Tancrède stationne son véhicule quelque part, non loin de l'entrée principale, et en sort maugréant des platitudes dans sa barbe.
Tancrède arrive justement à l'entrée lorsque tout à coup le commissaire Marc Williams court en sortant des lieux. Il est complètement en feu ! En principe, il est devenu une torche humaine ! Il court à l'extérieur, demandant de l'aide ne sachant trop quoi faire dans l'hystérie qui le possède. Tancrède regarde Marc de façon impassible, comme si de rien ne le dérangeait.
"Sans joke, je vois que t'es en feu, fit Tancrède nonchalamment
- OUI, AU SECOURS! s'écrie Marc.
- Tu viens justement d'annuler ma pension de vieillesse, ainsi que mes REERs. Penses-tu qu'à c'theure, j'ai envie de te sauver ?
- Euh non...j'pense pas. MAIS ÇA FAIT RIEN! SAUVE MOÉ PAREIL!, cria Marc de nouveau sous la proie des flammes qui le brûlent vivant.
-Bon okay, t'as juste à te coucher et par la suite tu roules comme une roue,dit Tancrède dans le plus grand calme.
- Y'est un peu trop tard pour ça, répondit Justine la cadre administrative qui constate l'incident sous ses yeux en compagnie de Tancrède.
- Oh, ça marche tout le temps, n'importe comment, répliqua Tancrède."
En remarquant que Marc ne fait rien d'autre que de les écouter, tout en restant toujours en feu, Tancrède lui crie tout simplement:
"Marc,simonaque de marde! Arrête de nous écouter câlisse, pis roule par terre pour étouffer les flammes !"
Pour finir Marc se jette par terre et roule comme une boule ce qui parvient à étouffer les flammes. Mais Marc reste toujours gravement brûlé au troisième degré partout sur le corps. Une ambulance vient le chercher sans plus tarder pour l'emmener à l'hôpital Notre-Dame. Dans l'ambulance, Tancrède voyage avec Marc, restant à ses côtés.
"Merci Tancrède de tes précieux conseils tu m'as sauvé la vie, fit Marc dans une longue haleine étouffée, nomme moi quelque chose et je vais faire tout en mon pouvoir pour que tu l'aies.
-Bon bien d'abord, est-ce que l'on pourrait parler de ma pension ? rétorqua Tancrède.
-Oui, mais à la seule condition qu'il va falloir que tu m'apprennes la maîtrise des affaires internets là.
-Bon bien quoi, qu'est-ce que tu veux savoir ? Je suis définitivement là pour toi mon cher, fit Tancrède dont le bonheur semblait lui regagner le visage.
-Il va falloir que tu m'apprennes comment me servir des médias sociaux par exemple Twitter à meilleur escient.
-Oh ça il a absolument aucun problème, rétorqua Tancrède, je vais faire ça pour toi mon grand, pis tu vas devenir comme moi, un expert en médias sociaux. Tu vois ce que je veux dire."
L'ambulance arrive à l'hôpital Notre-Dame. Tancrède laisse le travail aux ambulanciers, et remarque que Marc rentre à l'hôpital, en le regardant passer au travers des grandes portes de l'urgence. Tancrède quant à lui, décide de prendre un taxi pour se rendre à la commission, pour par la suite reprendre sa voiture. En actionnant sa Lada, Il veut retourner chez lui, et d'abandonner son rendez-vous avec l'un des hauts-cadres de la commission.
Après cinq jours, Marc et Tancrède continuent leur conversation dans la chambre d’hôpital respective de Marc. Il prennent un thé ensemble, pendant que Marc est alité, emballé par n'importe quel bandage chirurgicale sur le corps. Marc est capable de parler, or il a une voix extrêmement faible, presque aphone. Tancrède essaie tant bien que mal de contrôler son dégout de Marc le voyant ainsi lui fait tout simplement lever le cœur. Marc, en ce moment, faisait réfléchir aux victimes des Khmer rouges en Indochine où les corps étaient dépecés par des sauvages totales. Une vision assez pathétique à voir.
"L'affaire est qu'avec les médias sociaux, discoura Tancrède, il y a n'importe quel idiot qui pense que l'on peut devenir célèbre avec ça.
-Dans quel sens ?, fit Marc, très intrigué.
-On ne peut pas exactement devenir célèbre avec ça, fit Tancrède, c'est comme une grosse supercherie. En principe, ça peut faire de la visibilité, mais non en gros pour un artiste, ça sert comme port d'attache avec le public.
-C'est fascinant, puis après, fit Marc.
-L'inverse de tout ça, est que c'est le meilleur moyen pour des psychopathes ou des gens qui auraient manqués d'amour dans leur vie, afin de simplifier leur folie ou leur grosse crise d'âme sur les médias sociaux. Bien en dernier, les gens font les cons, tout comme il y a du monde ordinaire et incroyablement stérile et plate, c'est-à-dire du monde normal.
-Crime, c'est encore plus fascinant, dit encore Marc se laissant quelque peu retomber sur son lit, lorsqu'il parlait à Bob en étant sur son séant.
-Hé oui, il y a vraiment de tout et de rien, mais il y a surtout du gros rien.
-Est-ce que t'as connu les affaires d'actualités des hosties de fous sur Twitter.
-Bien comment! Pour ça aussi, que l'on dit qu'il y a surtout du gros rien sur les médias sociaux. Or l'affaire également est que c'est le meilleur moyen de se faire pincer sur l'Internet, lorsqu'il y a des personnes qui commettent des niaiseries d'harcèlement criminel, sur ça en se croyant anonyme, ou intouchable, ou n'importe quoi là tsé.
-Dans le cas du petit Jeff Champagne, fit Marc.
- Oui c'est ça dans le cas de lui, fit Tancrède en roulant des yeux en pestant d'impatience. Mais heureusement il y a toujours des célébrités québécoises pour nous sauver des prédateurs sur l'Internet, parce que moi je suis capable de dealer avec mes problèmes comme un vrai grand garçon. Autrement, on peut laisser ça aux célébrités de faire la cyber-police, parce que c'est vrai que je les trouve plus efficace que la vraie police.
- Est-ce que c'est tout, fait Marc.
- Bien c'est tout, puis après tu vas devenir une grosse star de l'internet, tout comme moi, ou comme l'autre.. tsé l'estie de critique de cinéma pompeux qui critique les films ainsi que tout le monde.... C'est quoi son nom déjà... Crisse baptince, c'est quoi... Ah oui ! Maxime Laperle.
-Ah oui, connais pas vraiment, fit Marc.
-Bien ses critiques sont souvent bonnes, si tu le lis t'as plutôt l'heure juste, mais avec lui, il est sharp en chien. Bon bien je pense que je vais te laisser icitte pour faire ta convalescence là. Parce que sérieusement, t'as pas besoin de moi, nullement.
-Bon bien bye Tankie, merci pour tout et ta compagnie, fit Marc en le saluant de la main.
-Y'as vraiment rien là mon homme, fit Tancrède."
Tancrède se réconfortait à l'idée que Marc, le commissaire de Laval en éducation, le considérait comme un ami proche. Il se dit maintenant que son commissaire sera dorénavant plus facile à manipuler désormais pour ses propres gains personnels. Il conduisit chez lui, en remuant des schémas et des plans afin de mieux se venger sur les autres professeurs qui l'auraient injustement lésé. Chaque stratagème dont son esprit en pondait les moindres formules, devenait largement plus machiavélique que la première.
FIN
Le 29 mai 2011
ML
Tancrède arrive justement à l'entrée lorsque tout à coup le commissaire Marc Williams court en sortant des lieux. Il est complètement en feu ! En principe, il est devenu une torche humaine ! Il court à l'extérieur, demandant de l'aide ne sachant trop quoi faire dans l'hystérie qui le possède. Tancrède regarde Marc de façon impassible, comme si de rien ne le dérangeait.
"Sans joke, je vois que t'es en feu, fit Tancrède nonchalamment
- OUI, AU SECOURS! s'écrie Marc.
- Tu viens justement d'annuler ma pension de vieillesse, ainsi que mes REERs. Penses-tu qu'à c'theure, j'ai envie de te sauver ?
- Euh non...j'pense pas. MAIS ÇA FAIT RIEN! SAUVE MOÉ PAREIL!, cria Marc de nouveau sous la proie des flammes qui le brûlent vivant.
-Bon okay, t'as juste à te coucher et par la suite tu roules comme une roue,dit Tancrède dans le plus grand calme.
- Y'est un peu trop tard pour ça, répondit Justine la cadre administrative qui constate l'incident sous ses yeux en compagnie de Tancrède.
- Oh, ça marche tout le temps, n'importe comment, répliqua Tancrède."
En remarquant que Marc ne fait rien d'autre que de les écouter, tout en restant toujours en feu, Tancrède lui crie tout simplement:
"Marc,simonaque de marde! Arrête de nous écouter câlisse, pis roule par terre pour étouffer les flammes !"
Pour finir Marc se jette par terre et roule comme une boule ce qui parvient à étouffer les flammes. Mais Marc reste toujours gravement brûlé au troisième degré partout sur le corps. Une ambulance vient le chercher sans plus tarder pour l'emmener à l'hôpital Notre-Dame. Dans l'ambulance, Tancrède voyage avec Marc, restant à ses côtés.
"Merci Tancrède de tes précieux conseils tu m'as sauvé la vie, fit Marc dans une longue haleine étouffée, nomme moi quelque chose et je vais faire tout en mon pouvoir pour que tu l'aies.
-Bon bien d'abord, est-ce que l'on pourrait parler de ma pension ? rétorqua Tancrède.
-Oui, mais à la seule condition qu'il va falloir que tu m'apprennes la maîtrise des affaires internets là.
-Bon bien quoi, qu'est-ce que tu veux savoir ? Je suis définitivement là pour toi mon cher, fit Tancrède dont le bonheur semblait lui regagner le visage.
-Il va falloir que tu m'apprennes comment me servir des médias sociaux par exemple Twitter à meilleur escient.
-Oh ça il a absolument aucun problème, rétorqua Tancrède, je vais faire ça pour toi mon grand, pis tu vas devenir comme moi, un expert en médias sociaux. Tu vois ce que je veux dire."
L'ambulance arrive à l'hôpital Notre-Dame. Tancrède laisse le travail aux ambulanciers, et remarque que Marc rentre à l'hôpital, en le regardant passer au travers des grandes portes de l'urgence. Tancrède quant à lui, décide de prendre un taxi pour se rendre à la commission, pour par la suite reprendre sa voiture. En actionnant sa Lada, Il veut retourner chez lui, et d'abandonner son rendez-vous avec l'un des hauts-cadres de la commission.
Après cinq jours, Marc et Tancrède continuent leur conversation dans la chambre d’hôpital respective de Marc. Il prennent un thé ensemble, pendant que Marc est alité, emballé par n'importe quel bandage chirurgicale sur le corps. Marc est capable de parler, or il a une voix extrêmement faible, presque aphone. Tancrède essaie tant bien que mal de contrôler son dégout de Marc le voyant ainsi lui fait tout simplement lever le cœur. Marc, en ce moment, faisait réfléchir aux victimes des Khmer rouges en Indochine où les corps étaient dépecés par des sauvages totales. Une vision assez pathétique à voir.
"L'affaire est qu'avec les médias sociaux, discoura Tancrède, il y a n'importe quel idiot qui pense que l'on peut devenir célèbre avec ça.
-Dans quel sens ?, fit Marc, très intrigué.
-On ne peut pas exactement devenir célèbre avec ça, fit Tancrède, c'est comme une grosse supercherie. En principe, ça peut faire de la visibilité, mais non en gros pour un artiste, ça sert comme port d'attache avec le public.
-C'est fascinant, puis après, fit Marc.
-L'inverse de tout ça, est que c'est le meilleur moyen pour des psychopathes ou des gens qui auraient manqués d'amour dans leur vie, afin de simplifier leur folie ou leur grosse crise d'âme sur les médias sociaux. Bien en dernier, les gens font les cons, tout comme il y a du monde ordinaire et incroyablement stérile et plate, c'est-à-dire du monde normal.
-Crime, c'est encore plus fascinant, dit encore Marc se laissant quelque peu retomber sur son lit, lorsqu'il parlait à Bob en étant sur son séant.
-Hé oui, il y a vraiment de tout et de rien, mais il y a surtout du gros rien.
-Est-ce que t'as connu les affaires d'actualités des hosties de fous sur Twitter.
-Bien comment! Pour ça aussi, que l'on dit qu'il y a surtout du gros rien sur les médias sociaux. Or l'affaire également est que c'est le meilleur moyen de se faire pincer sur l'Internet, lorsqu'il y a des personnes qui commettent des niaiseries d'harcèlement criminel, sur ça en se croyant anonyme, ou intouchable, ou n'importe quoi là tsé.
-Dans le cas du petit Jeff Champagne, fit Marc.
- Oui c'est ça dans le cas de lui, fit Tancrède en roulant des yeux en pestant d'impatience. Mais heureusement il y a toujours des célébrités québécoises pour nous sauver des prédateurs sur l'Internet, parce que moi je suis capable de dealer avec mes problèmes comme un vrai grand garçon. Autrement, on peut laisser ça aux célébrités de faire la cyber-police, parce que c'est vrai que je les trouve plus efficace que la vraie police.
- Est-ce que c'est tout, fait Marc.
- Bien c'est tout, puis après tu vas devenir une grosse star de l'internet, tout comme moi, ou comme l'autre.. tsé l'estie de critique de cinéma pompeux qui critique les films ainsi que tout le monde.... C'est quoi son nom déjà... Crisse baptince, c'est quoi... Ah oui ! Maxime Laperle.
-Ah oui, connais pas vraiment, fit Marc.
-Bien ses critiques sont souvent bonnes, si tu le lis t'as plutôt l'heure juste, mais avec lui, il est sharp en chien. Bon bien je pense que je vais te laisser icitte pour faire ta convalescence là. Parce que sérieusement, t'as pas besoin de moi, nullement.
-Bon bien bye Tankie, merci pour tout et ta compagnie, fit Marc en le saluant de la main.
-Y'as vraiment rien là mon homme, fit Tancrède."
Tancrède se réconfortait à l'idée que Marc, le commissaire de Laval en éducation, le considérait comme un ami proche. Il se dit maintenant que son commissaire sera dorénavant plus facile à manipuler désormais pour ses propres gains personnels. Il conduisit chez lui, en remuant des schémas et des plans afin de mieux se venger sur les autres professeurs qui l'auraient injustement lésé. Chaque stratagème dont son esprit en pondait les moindres formules, devenait largement plus machiavélique que la première.
FIN
Le 29 mai 2011
ML
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