Thor/Réal :Kenneth Branagh, Scén : Ashley Miller, Zack Stentz et Don Payne – Un gros combat des dieux

Tout d’abord avant de commencer je voudrais préciser que j’ai toujours eu un faible pour les films de superhéros, depuis que j’ai vu pour la première fois vers l’âge de 7 ans, Superman(1978) réalisé par Richard Donner, avec Christopher Reeve. Et souvent on a toujours dit que Superman était le premier film moderne de superhéros, et que c’est même le plus grand film de superhéros, si on le compare avec le film de Tim Burton, Batman(1989). Aussi un film qui est l’un de mes préférés, mettant en vedette Michael Keaton, Jack Nicholson et Kim Basinger, où le Batman éponymique se doit de combattre avec son premier ennemi juré, le Joker. Cela étant dit j’adore les nouveaux films de Batman, réalisés par Christopher Nolan, The Dark Knight et Batman Begins.  Or, Thor, est encore un peu plus bas dans la qualité que la dyptique des Batman par Christopher Nolan, lorsque le fameux personnage de Bande Dessinée Thor, est créé par Stan Lee, le créateur de Spider-Man, de Hulk et des X-Men.

Le film possède une facture visuelle époustouflante dans sa réalisation, même dès que l’on prend pour acquis que le réalisateur fut Kenneth Brannagh, l’acteur/réalisateur de Hamlet(1966), Valkyrie (2008) et Frankenstein(1994). Ce film de Brannagh démontre en cherchant dans l’excellence la plus absolue, le combat des dieux qui sont les personnages de dieux guerriers issus du film. Comment fait-on pour avoir un superhéros, immensément compétent pour sauver la Terre, des méfaits et des malfrats de l’Univers ? Bien c’est simple on en fait un dieu ou un demi-dieu scandinave, qui se nomme Thor. Certes, on constate que Brannagh s’est fortement imprégné de la mythologie norvégienne et scandinave, afin de le traduire à l’écran le plus fidèlement possible, en relatant des origines du superhéros Thor. Thor est dans la mythologie scandinave le dieu du tonnerre et de la foudre, et il est aussi le fils de l’un des plus puissants dieux, Odin. Thor a un frère nommé Loki. Alors, on comprend que l’on rentre à fond dans la mythologie scandinave. Bien évidemment, il faut nécessairement épater les enfants se retrouvant dans le public, parce qu’eux adorent les personnages de Bande Dessinée, s’ils suivent les albums de Stan Lee et de Jack Kirby relatant l’illustre personnage. On démontre des scènes de combat épiques dans une énorme orgie visuelle à la SuckerPunch de Zack Snyder. Apparament, dans toute l’énormité des effets spéciaux, il n’y a pas vraiment d’histoire ou de personnages solides, parce que le film suite à sa projection est facilement oubliable. D’autant plus que le film se termine dans une fin ouverte, en laissant suggérer une suite à venir. Comme il est mentionné plus tôt, cela s’adresse aux enfants, et pas vraiment davantage aux geeks qui vénéreraient les BD du superhéros Thor.
La scénarisation est assez bonne, tout comme elle peut être incroyablement faible, lorsque c’est un film incroyablement visuel, se dotant d’une superbe mise en scène, très fignolée par Brannagh. Le personnage éponymique de Thor est tout de même assez intéressant, parce que le film se concentre uniquement sur lui et non sur les personnages secondaires, et l’antagoniste principal Loki, le frère de Thor. Ce n’est pas trop prévisible, mais ce n’est pas enlevant non plus. Alors on savait déjà quoi s’attendre. Mais c’est le meilleur exemple d’un scénario de BD américaine, et ce que doit être une BD américaine, avec l’archétypalisation des personnages principaux et secondaires. Une BD américaine c’est complètement cela, quelquefois creux et puéril, et unidimensionnel dans les personnages.

La distribution est presque impeccable, et n’importe quel acteur livre une performance solide, que l’on soit Nathalie Portman, Stellan Skarskgard. Chris Hemsworth interprète le grand rôle de Thor, tout en possédant littéralement la tête et le corps de l’emploi. Il s’occupe uniquement d’être Thor, et c’est tout. Il est fringant, lourdaud, romantique et sympathique, et on l’adore du premier regard, car il consomme aisément la scène. Il fonctionne comme un charme, tout en émoustillant quelques spectatrices dans la salle noire, potentiellement, de son anatomie sculpté dans le marbre. Portman, depuis son rôle oscarisable de Black Swan, semble désintéressée dans son rôle de chercheure astrophysique, un assez mauvais rôle pour elle car elle n’insuffle aucune crédibilité déjà au départ. Skarskgard livre une performance correcte, sans trop de recherche. Anthony Hopkins reste merveilleux, comme presque toujours, dans le rôle d’Odin, le dieu des dieux. Or la véritable découverte pour moi, fut le talent honorable de Tom Hiddleston dans le rôle du frère torturé et diabolique Loki, un dieu maître magicien. Toutefois, Hiddleston devrait apprendre à calmer son jeu pour ne pas surjouer, puisqu’effectivement il en fait trop.

Bref c’est du gros tape à l’œil avec une fin très évidemment ouverte, qui ne va pas décevoir la famille.

3.5*/5

M.L

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