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Mégantic : un poème descriptif - 10 juillet 2013

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J’écris pour oublier la canicule viscérale; J’écris aussi pour contrer les illuminations Et les tourments d’une tragédie des chemins de fers Dans une petite ville, éperdue de modernité Et qui secouait le pays dans son étreinte, Où je fus à l’abri chez-moi, quelque peu ravi de ma situation. Lac-Mégantic coula en flammes, de par les images télévisuelles, Médiatisant son triste sort, son enfer de lave pétrolière Où les rues et les bâtiments se trouvaient sur le bord d’un volcan en éruption. Mégantic devint un sinistre Pompéi pour une Vésuve Éxistant simplement Pour un seul jour. Le déraillement d’un train pétrolier dans une petite ville Et qui heurtait dans sa course infernale tout sur son passage Telle une chandelle romaine dans la nuit. Les wagons en flammes se tordaient sur l’ensemble des pâtés de maison. Ce furent l’éclair, le vent, les langues de feu, les plumes de fumée et la nuit Où le souffle d’une bourrasque naquit la vie à la d

Intimidation scolaire à l’école de mon neveu et de la bière Guiness

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Vendredi dernier, je revenais du travail, la mine renfrognée et patibulaire, dû à ma semaine encore grande de tâches à accomplir dans le merveilleux monde du e-commerce. À vrai dire, je commence à devenir le premier yuppie geek montréalais de toute la famille, si je dois me comparer aux générations antérieures.  En discutant de générations antérieures, mes grands-parents ou arrière grands-parents, quant à eux, ils avaient consacré leur temps à démarrer des entreprises pour devenir les rois et les maîtres de leur fortune, cependant en région et non pas dans la grande métropole, Montréal et la capitale, Québec. Ils développaient des entreprises autonomes et florissantes en région, que ce soit St-Jean sur Richelieu, le Bas St-Laurent et la Montérégie, ne voulant dépendre d’aucun patron ou ne voulant avoir personne au-dessus d’eux. Moi, j’ai toujours aimé la vie d’entreprise, tout en devenant un singulier workaholic. Pour ceux qui ne comprennent pas les néologismes en « holic », un «

Les « Rednecks », mes bas blancs, Mikey et de la bière Blue Ribbon

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En ce Dimanche radieux du Grand Prix du Canada, la Formule 1 ne m’intéressait pas, alors que je me contentais de ne rien faire et de me reposer, tout en prenant la garde du chien noir de mon frère, Mikey. Comme race de chien, il est un dogue massif, aussi puissant que beau, un croisement entre un Pit-bull terrier et un Labrador. Oui, un bâtard comme certains diront, mais sans être de plusieurs races mixtes comme un chien péruvien. Cela change quoi vraiment pour moi ? Mikey est décidément le meilleur chien du monde, et le meilleur chien de mon frère je dirais et que tout le monde adore. Durant le même jour, je promenais Mikey dans ma routine habituelle. Or, dans la compagnie du chien, mes longues marches, qui pouvaient durer presque deux heures, étaient conçus pour moi, plutôt que pour le chien, puisque je ne ressentais jamais chez lui une quelconque fatigue. Après tout, Mikey était un descendant de deux grandes races, connues pour leur athlétisme, leur intelligence et pour leur se

The Blues Brothers(1980) : Comment arrive-t-on à faire un bonne comédie musicale, au travers du genre du blues ?

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Dan Aykroyd et John Belushi Pour commencer, on devrait embaûcher John Landis pour tous les genres de comédies musicales, bien évidemment ! Or, John Landis ne s’intéresse plus à réaliser des films musicaux. Depuis les années 90, Landis se trouvait à un point stagnant, au niveau de sa créativité : Oscar, The Stupids, Beverly Hills Cop 3 et Susan’s Plan . The Stupids est aussi le plus grand navet que John Landis a jamais produit, voulant adapter ce qui était véritablement une série de livres jeunesse, intitulée The Stupids par Harry Allard et James Marshall. Les autres films qui furent scénarisés ou réalisés par Landis, Oscar, BevHills Cop 3 et Susan’s Plan , semblaient épuisés dans le contenu et la réalisation. Tout de même, au cours des années 90, Landis se concentra presque uniquement à la production de séries télé, devenues cultes ou ayant connues une popularité sommaire, telles que Dream On, Sliders, Honey, I Shrunk the Kids et Weird Science . Notamment, The Blues Br

The Great Gatsby : La redécouverte d’un classique américain, au travers de l’exubérance de Luhrmann

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Toby Maguire, Leornardo DiCaprio, Carey Mulligan, Joel Edgerton Curieusement, j’allais visionner la seconde adaptation du classique américain de Francis Scott Fitzgerald, lorsque moi-même j’ai manqué quelque peu à mon devoir de le lire. La première adaptation était une réalisation sommaire et potable de Jack Clayton en 1975, scénarisée par Francis Ford Coppola, mettant en vedette Robert Redford et Mia Farrow. Mais cette adaptation actuelle de Baz Luhrmann arrive à nous faire éclipser cette version de Clayton. Alors, tout ce que j’avais comme introduction à la grande littérature de Fitzgerald, était le film exubérant et extravagant de Luhrmann et qui ne manque pas d’ailleurs à utiliser la surenchère de son style pour éblouir dans le baroque le spectateur, tout comme son prédécesseur Fédérico Fellini. Pour toutes les personnes qui ne connaîtraient pas l’auteur américain Francis Scott Fitzgerald, un auteur qui subissait fréquemment des blocages, dès qu’il se devait d’entreprendre son

Je chante mes origines : Redécouvrir l’ancestral haïtien de Montréal

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Poster au National : Je chante mes origines C’est la première fois que je réécris dans mon blogue, à la suite de l’avoir plaqué pour une longue absence. Une longue absence qui se motive par le fait que dans une vie, il faut quelquefois brûler la chandelle par les deux bouts, ce qui était mon cas récemment de manière intensive. Notamment, il fallait que je plaque l’écriture, car elle ne me fait pas vivre, tout comme elle ne peut pas faire vivre une grande et juste proportion de la blogosphère montréalaise. Or, j’ai acquiescé à l’invitation d’un concert, dont je n’ai pas eu le moindre regret d’y assister. Le concert était Je chante mes Origines, organisé au théâtre Le National, le 1er mars dernier par la société fr.lystproject.com , dont Stéphane Poirier et Lynda Savoie furent les principaux organisateurs. Ce que j’ai découvert en somme, c’est la qualité des origines chantées par un ensemble d’artistes qui semblent emplis d’une certaine promesse. Il n’existe point un moment au ni

Le Rôdeur : une anecdote de peur

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Dans ma mentalité d’adolescent d’autrefois, ce fut une longue histoire, dont j’en ai oubliée les origines, tellement qu’elle réside loin, au fond de ma mémoire. C’était un soir malingre, marqué par la chaleur funeste d’un mois d’août. Je regardais un film de science-fiction au sous-sol, sur un grand téléviseur de 16 pouces. À cette époque, ce n’était point un grand écran plasma, mais bien un gros tube cathodique qui prenait l’ampleur d’un coin emménagé du salon. Bref, c’était aussi la fortune glorieuse et bourgeoise de mes parents, et vers cette même époque, j’avais alors 18 ans. Me revoilà encore dans ce sous-sol, refait avec le mobilier du rez-de chaussée. Quelques meubles et quelques divans remplissaient l’endroit, tout autant que deux ou trois longs tapis qui gisaient sur le plancher de béton armé. L’humidité de cette cave atteignait un seuil plus que confortable, car le niveau du rez-de chaussée faisait suffoquer moi-même et le reste de la famille, de par son record de canicu

Les Misérables : Revenir aux sources avec Hugo

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Isabelle Allen et Hugh Jackman «Je serai Châteaubriand ou rien.» -Victor Hugo Au départ, je me sentis au paradis blanc de l’esthétisme, car je venais tout juste d’engloutir dans mon for intérieur, la première marque du génie musical contemporain, en commençant par la prodigieuse musique de Claude-Michel Schönberg. Devant mon blocage, je ne savais trop quoi dire pour critiquer la pièce et le film, tant que ma tête et mon cœur furent métamorphosés en un brasier ardent de la passion, suite à son visionnement. Le film fut mon premier rapport avec la musique de Schönberg. Ce fut cette expérience au cinéma, à l’instar de contempler la vraie comédie musicale dans un lieu sacré du théâtre dans l’exemple de la Place des Arts, bref si on veut bien. Veuillez excuser ma petite nature populiste, si j’ai opté pour la version filmique de 2012 par Tom Hopper, une magnifique transposition à l’écran du chef-d’œuvre musical de C.-M Schönberg, d’Alain Boublil, de J.-M. Natel et d’Herbert

Une soirée pour le jour de l’an – Le «Sequel»

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Hélène Bourgeois-Leclerc, Louis Morissette, Véronique Cloutier, Michel Courtemanche, Joël Legendre En cette soirée du 1er janvier, je voulais m’attarder à une chronique de la télévision d’État, qui prenait son ampleur propre pour un bilan de l’année à la fois chargé et humoristique, concernant le réveillon de la nouvelle année 2013. Comme je fus le seul de mon entourage qui visionnait Radio-Canada, je fus gâté de son excellent temps à l’antenne. Infoman 2012 D’un caractère général, le talent dans l’écriture pour l’humour et l’actualité de l’équipe d’Infoman : Jean-René Dufort, Richard Gohier et Pascal Lavoie, se voulait tel un bon apéritif pour le Bye Bye . Dufort tourne avec brio l’actualité pour la rendre à son plus satirique et scabreuse, sa revue de l’année, démontrant les recoins sombres du récit des événements, d’une intelligence bien caustique. Vu le croisement entre l’humour et le journalisme, Dufort utilise la valeur documentaire et archivistique de l’image et du s