Messages

Affichage des messages du juin, 2012

L'ère du Rock : Le rock musical de Shankman. Tout simplement magique.

Image
J'ai voulu changer d'air, suite à ma consternation du spectacle de la St-Jean sur les plaines, qui m'a laissé un arrière-goût fade d'un Festival Western de St-Tite. Espérons que le spectacle de St-Jean à Montréal sera meilleur, je me croise les doigts.... Hé oui, la fête nationale à Montréal fut excellente. L'animation de Guy A. Lepage, comme maître de cérémonie, fut très bien appréciée. Lepage opta pour la sobriété et la mesure, délaissant judicieusement l'impertinence. Il y avait quelques merveilles par ci par là, de ci de là, comme Arianne Moffat, Adam Cohen et Yann Perreau. Yann Perreau, somme toute, a beaucoup trop de talent pour se retrouver uniquement dans un spectacle de la St-Jean durant l'année. Sa chanson, Le bruit des bottes, excellente au niveau des paroles et de la musique m'a totalement envoûté. Le bruit des bottes de Perreau, m'a tout compte fait sidéré, tant par la finesse de son intelligence en appliquant un style nouveau au ge

Sur la rue d'une grève

Image
Lorsque je me déplaçais dans les rues, nivelées par les eaux aqueuses, Le ciel me fut comme cette jeunesse, une ténébreuse tempête, Lâchant son dépit courroucé sur les têtes De ses dissidents, assujettis par l'infâme vieillesse miteuse. Nous ne voyons plus rien, ni plus clairs. Les pupilles se dénudent, exploitant le chauvinisme insensible Dans la nudité au visage voilé, ils confient au peuple leur burqua de chair. Et pour les riches qu'ils avaient pris pour cibles, Sur cette rue centrale, scintillante de couleurs vermeilles. D'une torpeur inassouvie, ils se laissent au gré de la suspension Tandis qu'ils se perdent dans la trahissante ascension. D'un côté, je ne retrouve plus le légitime pouvoir. Enseveli sous sa corruption fétide, Leur jugement politique ne devient plus aussi limpide Allant du déni vers la vide incurie. Tant l'inaction devint source de tout déchoir. Et je me retrouve seul au milieu des inhumanités; Tant que

Men in Black 3: Un petit film qui clôturera la franchise, ou non

Image
Photo: Sony Pictures À vrai dire, il ne faudrait pas chercher davantage. Depuis son premier film en 1997, j'ai été un admirateur de cette franchise de science-fiction, dont les trois films furent merveilleusement réalisés par Barry Sonnenfeld. Par conséquent, lorsqu'il fallait amener une nouvelle addition à cette franchise, on se devait de redoubler d'inventivité dans l'univers merveilleux du bédéiste Lowell Cunningham, dont la Bande Dessinée a servi de base pour les films. C'est ce que les producteurs ont fait. Nous assistons à des personnages colorés tout autant qu'à des personnages fades et inutiles. J'avais l'impression que certains ne se mêlaient pas organiquement à l'univers de la série, si je prends l'exemple de l'Agente O, incarnée sans inspiration par Emma Thompson. J'ai l'assentiment que quelques personnages se font introduire dans le film de manière forcée, or l'Agente O est un personnage qui remplace celui de Rip T

Laurence Anyways: L'oeuvre supérieure de Dolan

Image
Photo: Édouard Plante-Fréchette, La Presse En allant au cinéma Je voulais m’abstenir d’aller au centre-ville de Montréal pour un long lapse de temps. Étant donné que je suis une créature des sorties nocturnes dans la grande ville, c’est l’enfer pour moi, suite aux manifestations de nuit qui se poursuivent sur une base quotidienne. Je ne veux point me priver de toutes les nouvelles avenues culturelles, agréables à découvrir durant la fin de semaine. D'autant plus que je suis un conseiller quelconque, attenant aux sorties culturelles. Or, en observant les manifestations se déroulant en plein cœur de Montréal, je me pose sérieusement des questions. Des questions qui vont dans le sens de « Bon, qu’est-ce que je vais faire pour me rendre à la salle de cinéma en un seul morceau ? Y-a-t-il encore des manifs ? Est-ce que le champ est libre ? Dois-je me préparer pour le bataillon, si je veux aller au centre-ville ?» Oui, des questions de cette nature, car si je veux me di