Le Blogue et la Liberté d'expression
Récemment, je suis arrivé à peine à me faire une idée au
sujet de l'écriture publique, comme le blogue ou le simple fait de
« bloguer » par exemple. Depuis Septembre 2014, devrais-je dire, l'exercice
de bloguer sans que ce soit le moindrement rentable, était pour moi d'un ennui
plutôt mortel, puisque tout ce qui m'intéressait à ce moment était la
publication sous forme de livre, soit à compte d'auteur ou la publication au
travers d'une maison d'édition. Malheureusement, j'avais encore un roman qui
restait en suspens depuis ce même mois de Septembre, en ajoutant un autre roman
complètement écrit en Anglais, ainsi que deux nouvelles littéraire. Par
conséquent, bloguer des critiques de cinéma ne devenait plus une énorme
priorité, tant que je devais me trouver un travail régulier dans n'importe
quoi, virtuellement, et dans n'importe quel domaine, suite à mon contrat
d'enseignement. Il n'y avait pas énormément d'emploi comme Designer Web, alors
je me devais de prendre les moyens du bord. Tandis que l'économie se tournait
davantage vers les télécommunications, les dits moyens du bord ne manquaient
pas vraiment et ce à leur pleine sauce.
Mais en commençant un nouveau métier, tout comme procéder à
une recherche d'emploi interminable et fastidieuse, j'étais habité par une
lassitude du blogue, tout comme une peur d'exprimer mes pensées les plus
intimes dans ce large univers public, qui est l'Internet. Déjà, je recevais des
ennuis par dessus la tête en ce qui concernait l'emploi et je ne cherchais
point à alimenter d'autres troubles à l'égard de quelqu'un qui trouverait une
dissidence abjecte avec mon dernier article. Je me considère plutôt chanceux
aussi. J'ai écrit 246 articles de blogue, sans trop de commentaires négatifs.
J'en avais marre aussi de m'auto-censurer, alors que je veux
justement donner le contrôle à un éditeur pour qu'il puisse appliquer une
censure, au lieu que la censure provienne de moi, parce qu'en somme, ce n'est
rien qu'un mal de tête de plus que je cherche à éviter. Souvent ce que les
blogueurs ou apprentis-blogueurs ne comprennent pas dans un grand manque de
maturité ou d'intelligence, est que quand on écrit un article de blogue, on
écrit en son nom personnel et non autrement. S'il y a une raison qui nous prend
d'écrire un texte scabreux sur une personne réelle, c'est nous même qui reçoit
le blâme de la personne réelle qui devient sous l'effet la demanderesse en
diffamation. Et tout cela parce que l'on écrit en notre nom personnel, sans le
cadre d'un journal. Donc, le blogue devient le meilleur moyen pour devenir un défendant, ainsi que de
perdre des milliers et des milliers de dollars ou de gagner sa cause si
possible. N'est-ce pas merveilleux, ça!
Quand on écrit dans un journal, cela devient une autre
histoire. Un journaliste n'écrit plus en son nom personnel, mais il devient
tout de même le représentant d'un journal tout comme un ambassadeur de
celui-ci. C'est le journal qui reçoit le blâme, et non le journaliste lui-même.
Évidemment, le journal congédie le journaliste.
On a le droit de s'exprimer en toute liberté et en toute
connaissance de cause, sans subir de châtiments ou de récriminations par autrui.
La liberté d'expression protège l'opinion et les faits, mais elle ne protège
pas les menaces verbales de violence à l'endroit d'autrui ainsi que le
chantage, à cause de l'intention criminel ou la cause probable d'une intention
criminel. La diffamation est lorsqu'une personne veut porter atteinte à l'image
d'une autre personne, en attaquant l'honneur de la personne par de la calomnie
ou insultes ou autres. Le droit à l'image est un droit défendu au Québec et
aussi en Amérique du Nord. Par contre, si on possède un goût pervers d'insulter
ou d'attaquer verbalement une personne réelle dans l'espace public virtuel,
comme les réseaux sociaux, vous allez recevoir une poursuite en diffamation,
parce que votre victime de circonstance a le droit de vous poursuivre, comme
vous aviez le droit de vous exprimer. Par conséquent, arrangez-vous de bien
gagner votre vie pour payer les factures.
Aussi, s'il vous arrivait de filer un mauvais coton, de
grâce, n'écrivez rien et ne publiez rien et ne soyez pas devant un ordinateur
et lâcher l'Internet absolument. Détendez-vous. Je vous recommanderais de faire
absolument rien et de laisser votre colère vous passer si cela est encore
possible.
Aujourd'hui, écrire dans un blogue pour moi, devient une
migraine. J'ai développé une meilleure confiance dans l'édition et pas
autrement. Pour un blogue, il y a toujours les dangers de la mésinterprétation,
car on ne possède pas la moindre idée sur le public qui peut nous lire. Il y a
des idiots qui vont nous lire, comme des gens intelligents et intelligibles.
Les idiots ne voudront pas comprendre notre message et d'autres voudront
analyser nos paragraphes et nos commentaires. On a un contrôle sur rien
véritablement, et surtout pas notre auditoire. Pour sûr, je ne crois pas que
les écrivains et les auteurs doivent être lâches et ne rien écrire non plus.
Les gens ont le droit de connaître mes fictions et mes critiques de film et
aussi d'en jouir proprement. Écrire, c'est également un combat, car on lutte
contre l'ignorance et la bêtise humaine, au travers de nos écrits et on ne peut
faire autrement que cela. Que la lutte se fasse dans le cadre de la satire ou
le cadre journalistique, l'écriture sera toujours un outil de choix afin de
vouloir mettre à nu une cible quelconque dans les faits ou dans l'ironie.