Le “Nostalgia Critic”... Ou le critique de nostalgie... Enfin qu'importe.

Au départ, je retournais au collège, quelque part dans l’embarras, parce que je frappais sur mes premières difficultés, mais non très sérieuses, en programmation ActionScript 3.0. Un langage de programmation que je ne détestais pas avant, mais que maintenant, oui.
Or, toutefois, il faut passer à ma chronique de la semaine, en outrepassant mes charmants et légers problèmes académiques. Tout d’abord, on peut discuter assez exhaustivement de Douglas Walker, qui est le Nostalgia Critic, sur son site ThatGuywiththeGlasses. De plus, le site ThatGuywiththeglasses.com rassemble plusieurs personnes qui font spécifiquement de la chronique sur les jeux vidéos et le multimédia. Or, il fait lui-même de la chronique, reposant sur le cinéma, en allant dans plusieurs sujets divers , dans une grande versatilité. Walker faisait non seulement de la chronique, mais des longs-métrages indépendants, tels que Kickassia et Suburban Knights. Dans les deux films, on retrouve les chroniqueurs du même site, qui deviennent les comédiens dans les films, s’incarnant en étant eux-mêmes dans Kickassia, et en incarnant des rôles les plus variés dans Suburban Knights.
Walker critique des films, dans son personnage du Nostalgia Critic, en entrecoupant les séquences du film sujet à sa critique, tout autant que les images de lui-même dans sa position de vlogueur. Ce fut un personnage de Douglas Walker, qu' il a incarné depuis trois ans, tout en se méritant une base très solide d’admirateurs parmi le large public du Web.

Un style d’humour et de surjeu

Walker utilise un humour qui est très spécial, en mélangeant l’ironie avec les gags visuels. D’autant plus, tout réside dans le surjeu de Walker, qui communique verbalement et dans la gestuelle, cet humour. Mais c’est un style d’humour qui ne sera pas fait pour tout le monde, parce qu’il faut avouer qu'un humour expressif et surjoué comme celui-ci, peut taper sur le système. Douglas “Doug” Walker est effectivement gueulard, mais il utilise l’impatience et le cri dans son personnage de critique, au savoir-vivre douteux, pour sa propre comédie.
On peut regarder deux ou trois vidéos de son travail, qui sont absolument bien montés, parce que chaque vidéo est un chef-d’oeuvre du montage. Tout se respecte très bien dans le montage et le over-lapping, le tout repose sur une très belle fluidité. Et dans l'illusion d'un bon montage, on laisse apparaître l'illusion d'une belle réalisation. En revenant à son humour, ce dernier repose uniquement sur le surjeu. Sa comédie est loin d’être visuelle, avec des blagues caustiques, parce qu'il n’est pas vraiment trop doué pour cela, semble-t-il. Ce qu'il fait tout simplement, est de rire du film dans l'arrogance des critiques, ou dans l'arrogance de monsieur ou madame tout le monde qui se croit supérieur à un film hollywoodien, ou à un film d'auteur. Il y a surtout une volonté de communiquer le cinéma aux Américains, parce que c’est soit à un public anglophone ou américain qu’il veut communiquer, à cause de la familiarité du slang américain.

Le talent d’analyste

Un talent qui est souvent laissé à l’écart en discutant de son humour, serait celui qu’il détient pour l’analyse et la critique au cinéma. Douglas Walker est en principe un critique assez exceptionnel, doté d’une très intelligente introspection dans l’analyse filmique, l’histoire et la structure des personnages. Cela se démarque dans la plupart des vidéos de son oeuvre vidéographique sur l’Internet, et non seulement sur son site.
Son humour ne pourrait pas convenir à tous, mais il vaut certainement le détour, si vous voulez vous renseigner à propos d’un film culte, et de vous le faire introduire au travers d’une opinion experte.
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