Le Funk-Roll de Brian Hartzog

Il y a deux mois, j’ai fait la connaissance d’un excellent musicien sur les médias sociaux. À partir de son site, j’ai téléchargé la presque totalité de son premier album studio The Smashing of Pictures. On télecharge certaines chansons, pour les synchroniser dans notre interface ITunes. Étant donné que je n’ai suivi aucune formation musicale, mais que j’adore la musique, j’aime analyser les qualités et les défauts d’une oeuvre musicale, filmique, ou littéraire. Il est vrai qu’il faut connaître la musique pour faire de la critique, ça je vous l’accorde, mais on ne peut empêcher les artistes d’un média d’éprouver des sensibilités pour d’autres formes d’art aussi.
 
Entre autre, la musique de Brian Hartzog cultive un certain éclectisme, parce que c’est un mélange de quatre style musicaux, allant des Beatles et Jimi Hendrix pour aller vers Prince et PFunk. Ce que l’on remarque, est le changement radical d’un style à l’autre, parce que les quatre styles ne se ressemblent pas, et sont unique chacun à leur façon. Jimi Hendrix ne ressemble pas aux Beatles, ce qui est de même pour Prince et Pfunk, et vice-versa. Le son est unique malgré tout, il se campe dans deux genres : le Rock et le Rap, et ses sous-genres: le Glam Rock, le Funk le Rock Psychédélique, et le Hip-Hop.
 
Hartzog arrive à mélanger les styles, sans devenir un mixte cacophonique, puisque l’on prend des styles comme des influences. Il arrive toutefois à créer un son assez unique. Malgré les quatre influences dont le son est pas mal distinct, sa propre musique devient par conséquent unique. Mais selon Hartzog, il nomme son style, du Funk and Roll ou bien du Funk-Rock. Il réussit à un mixte efficace des genres, or leur influence devient palpable. Malgré que l’on reconnaît également certains passages musicaux, la musique se cale très bien avec les vocaux de Hartzog, et les instruments à vents, toujours dans un régistre Funk.
 
Si je prends l’exemple de la chanson Motha Funky, de l’album One-Way Ticket, on confond le début de la chanson, avec le début d’une chanson de Steve Winwood, ou de Brigitte Boisjoli. Par la suite, la chanson devient un mixte de ses deux styles: le Rock et le Funk.
 
Lorsque Hartzog se concentre à faire du Funk, il ne se préoccupe pas de bien articuler ses paroles, il est concentré à adopter le style de chant qui se veut primordialement du Funk, ce qui peut être éreintant, parce qu’après tout, il faut être doté d’une bonne voix, destinée pour le Funk. Hartzog, avec son style vocal, réussit à moitié, lorsque la musique, par contre, est parfaitement réussie. Ce n’est pas une chanson mémorable. La chanson est bonne à écouter une ou deux fois, et c’est tout. Hartzog possède une voix grave et éraillée au naturel. Je ne peux pas penser à un autre chanteur qui possède sa voix. Ah oui ! J’y songe, Weird Al Yankovic. La même voix de gorge, qui remonte vers le nez, ce qui rend la voix trop perçante et perchée. Mais on dirait qu’il chante trop avec son nez. Autrement, Hartzog a une bonne voix, pour avoir un pitch, qui peut lui servir sans trop le nuire. Or, il a une voix distincte, potable, mais non excellente.
 
Amy’s Run Away, est une chanson qui d’un point de vue musicale, est la mieux écrite. Quant aux paroles, c’est une histoire intriguante d’Amy, la fugueuse. Parfois, ce qui est superbe de Hartzog, est qu’il nous écrit des chansons à messages, ou d’histoires, tel un poème narratif. Contrairement à Motha Funky, c’est purement du Rock, tout en lui enlevant ce qui faisait son Funk. C’est très bon, parce que Hartzog doit se concentrer sur un style, sans les mélanger. Tous les styles ne vont pas bien ensemble.
 
Mais maintenant, je crois lâcher la critique musicale pour de bon, parce que ce n’est pas exactement mon domaine, et que je devrais retourner davantage au cinéma et la littérature, et cela pleinement. Je fis une chronique musicale pour changer un peu d’air, alors si vous êtes insatisfait de la chronique, vous pouvez me lancer la première tomate. Si vous décidez de ne pas me lancer de tomates, bien tant mieux, je n’en ai rien à cirer de ma parfaite insolence.
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