Boucle-le, Danno
Premier épisode
Pour le premier épisode, on aborde les origines propres du personnage central Steve MacGarrett, interprété par Alex O’Loughlin. Un officier de l’armée naval américaine, ayant Hawaii pour base, qui devient progressivement un détective, enquêtant sur les meurtriers de son père, un policier lui-même. Son père fut tué par des criminels, mais le contexte de son meurtre reste nébuleux. MacGarret rencontre pour la première fois Danny Williams, qui se charge de l’enquête de son père. Danny Williams est interprété par Scott Caan, un acteur qui exsude à la fois une arrogance et un charme malicieux, autant que comique. L’intrigue tergiverse de l’objectif de trouver le meurtrier du père, pour que l’on regarde à la place la sous-intrigue d'une épisode : McGarrett qui devient un policier, et qui forme sa première équipe, tout en butant un criminel quelconque. Bref, c'est du grand polar. Ce n’est que dans les futurs épisodes que l'enquête de l’assassin du père, va devenir une sous-intrigue entre les épisodes, parmi d’autres. L’équipe se constitue de Chin Ho Kelly, un ancien policier défroqué joué discrètement par Daniel Dae Kim, et Kono Kalakaua, une détective, interprétée par la grande et sculpturale Grace Park.
Deuxième épisode
Une équipe de truands kidnappe un expert en informatique pour réaliser un énorme manège de piratage, afin de tout bousiller et de mettre le gouvernement américain dans le pétrin. Yé ! Oui, le scénario ne fait pas une histoire hyper-sensationnelle, mais les séquences d’action sont là. Alors, on ne peut se plaindre de rien. La même bande de truands a pris le fils en otage en le gardant captif dans la maison familiale, et lorsque Kono découvre le fils en otage en rentrant dans la demeure, elle se fait capturer après une rude scène de combat avec une autre truante. Ce qui procure à la scène de combat, une légère dimension Kill Bill. McGarrett et Danny viennent la sauver, ainsi que le fils et son informaticien de père, en pénétrant dans un hangar, agissant comme leur repère secret.
La réalisation
Donc, pour les intrigues des épisodes, qui sont assez minces, on se concentre tout aussi bien sur le côté de la réalisation pour ses énormes séquences d’action. En soi, ce n’est pas tout à fait nul, parce que la réalisation est belle et poussée pour son public contemporain. Mais si vous voulez voir des polars, dont les intrigues et les personnages sont bien étoffés, ceci n’est pas pour vous, tout comme 65% du produit culturel américain en télévision. Cherchez votre compte ailleurs. En qualité de réalisation, le remake est à des années lumière de sa série originale des années 70. Par contre, la série originale de Leonard Freeman recelait une meilleure écriture, car on accentuait sur les personnages et les intrigues, ainsi que le suspense, dont quelques épisodes devenaient des classiques. Le premier épisode fut tout de même réalisé par Len Wiseman, le réalisateur de Live Free or Die Hard.
Autrement, c’est du pur divertissement policier, sans être farouchement intellectuel, et on ne perd pas colossalement son temps à le regarder.
4.0*/5