Des critiques anglaises ?

Bon, je crois être écoeuré d’écrire en Anglais pour vraiment longtemps. Oui, je sais que cela donne au blogue, un caractère un peu schizophrène linguistique, faire le changement de l’Anglais au Français et vice-versa. C’est tout de même assez déstabilisant. De plus, je ne trouve plus quoi vraiment de matière, pour m’inspirer à faire des chroniques, dû à la surcharge de travaux anglais que je fais, que ce soit le roman Donner, ou les critiques anglaises. Je crois que tout le monde se posait véritablement la question : «Pourquoi j’écris dorénavant mes critiques en Anglais ? Le Français écrit est devenu trop dur pour lui ? Y’a juste un recoin de son cerveau qui fonctionne en Anglais et le reste plus rien ? Y’a une mode de pensée anglaise ? » Bref, presque tout le monde se posait les questions suivantes à l'égard de mes critiques de cinéma.

Le Web dans sa majorité se produit dans la langue anglaise comme langue dominante, ou deuxième langue dominante. Ce n’est pas malheureux pour les Québécois ou les Français d’ailleurs, mais si vous voulez communiquer au plus grand nombre possible, l’Anglais reste quasiment la seule option. Par ailleurs, le cinéma est un art international, et lorsque l’on fait une critique d’un film américain, il ne faut pas que ce soit seulement pour un lectorat québécois, mais pour un public américain qui pourrait également me lire. Les Américains s’intéressent aux Canadiens (la plupart du temps) pour savoir si le film remporte un succès à l’étranger, si proche aux États-Unis que serait le Canada. Mais après tout, on s’intéresse aux Canadiens, pour leur vision du cinéma. Le cinéma dominant et hollywoodien est un art majeur qui façonne le monde, alors il faut bien opter pour la langue du César pour que les romains nous comprennent. Heureusement, l’Anglais n’est pas aussi dur à apprendre que le Latin.

Cependant, il est pourtant vrai que l’on peut être un critique anglais, et rester complètement inintéressant et banal. Je ne le nie pas. Il y a pourtant des milliers de personnes qui s’improvisent critiques au moyen de l’Internet, que cela devient le refuge propre de l’amateur. Ce n’est vraiment pas que cela me dérange, parce qu’il y en a toujours eu des amateurs, de par l’Internet ou non.

Alors, bon restant de semaine.

M.L

Le 23 novembre 2011

Messages les plus consultés de ce blogue

Hollow Man(2000) - Bande Annonce de Maxime Laperle

Mégantic : un poème descriptif - 10 juillet 2013

L’affaire Rémy Couture – Après-coup du Verdict