Mon'oncle Power -(Humour/Satire)

Hier soir, je venais de découvrir pour moi-même une énorme vérité: je suis devenu un mon'oncle, non pas dans le sens, que j'ai un neveu ou une nièce. Bien non, ce serait trop foutument évident. Non, ce n'est pas ça que je dis. mais je suis devenu progressivement un mon'oncle au fil du temps. Et je peux tout aussi bien dire qu'être un mon'oncle, a bouleversé ma vie, puisqu'en étant un mon'oncle, je suis capable d'être gentil, intelligent et détenir un style de vie conservateur, tout en même temps. Oui, mes chers lecteurs qui me lisent d'un certain grain de scepticisme, on peut effectuer ces trois choses là simultanément, or c'est aussi important d'être gentil que d'être important. Comme le dicton populaire, à la Ann Landers :« It's nice to be important, but it's also important to be nice . »

On se sent libre. On ne ressent plus le besoin de suivre les dernières tendances ou les dernières modes, parce que la mode est d'une futilité abyssale. Comme musique, j'écoute de la musique des années 80, c'est-à-dire de la musique de mon'oncle, tout comme j'écoute partiellement la musique d'aujourd'hui, si le coeur m'en dit. Oui, mes amis, en étant un mon'oncle au Québec, ma vie a pris un tournant pour le meilleur. Ma copine du moment, en pleure littéralement de joie, tellement que je suis devenu un nouvel homme.

Maintenant, en étant un mon'oncle, je peux faire vomir n'importe quel mécontent, sans le moindre effort, parce que l'on dirait que ma personnalité les achale un tout petit peu. Je fais ce que je peux, pour garder encore mon statut de mon'oncle, puisque le statut d'«idiot de banlieue» est très cher à mes yeux. Bon, vous n'avez rien qu'à me laisser tout seul sur mon canapé, en écoutant encore sur mon Discman, qui a miraculeusement survécu douzes sinistres, marchant encore à la perfection. Et de mon Discman, j'écoute toute ma glorieuse musique de mon'oncle, tel que Madonna, George Thorogood and the Destroyers, Huey Lewis and the News, Phil Collins, Sandra Dorion, Nirvana, Limp Bizkit, Rock et Belles Oreilles et j'en passe. Non, hélas, je n'ai pas les moyens de me fournir un IPod, à force d'être pauvre, gratteux et mon'oncle, ce qui me rend le plus heureux malgré tout.

Bon, comment pourrais-je conclure mon petit texte de la fierté d'être un mon'oncle ? Je peux justement conclure avec ce petit message: "Ben moi, je savais comment investir mon argent, mon p'tit gars, puis c'était pas à perdre à des niaiseries, comme tu fais là".

M.L

Le 25 octobre 2011

Messages les plus consultés de ce blogue

Hollow Man(2000) - Bande Annonce de Maxime Laperle

Mégantic : un poème descriptif - 10 juillet 2013

L’art du débat : ma première expérience à VOXTV