Dernier billet avant les vacances.

D'un seul regret, à la suite de vous avoir posté ma dernière partie d'épisode de ma web-série édulcorée , qui pourrait soit tomber dans l'oubli le plus nauséeux et total, ou soit acclamé par un public culte, je dois partir. Ce même public culte pourrait en faire de ce qu'elle veut de ma web-série, que ce serait pour lui conférer une admiration culte, jusqu'à en faire des festivals TancrèdeFest, tout comme pour le film culte des frères Coen, The Big Lebowski. Pour ce film de bonne qualité des frères Coen, les fans du film, lui vénérant une adulation propre, vont essayer d'organiser des LebowskiFest, en se costumant comme leur personnage préféré du film. De toute manière, si vous n'avez jamais vu The Big Lebowski, à l'opposé de moi qui l'aurait vu des centaines de fois, allez donc courir pour voir ce film, puisque vous n'allez rien comprendre de ce billet.

Alors, on en déduisait que presque tous les fans s'habillaient en tant que le personnage principal, Jeff "The Dude" Lebowski, incarné dans le film dans une grande joie et allégresse par Jeff Bridges. En résumé, les festivals eux-mêmes sont des gros partys de beuverie dans des salons de quilles des État-Unis, situés quelque part dans le Midwest. Ensuite, on fait la projection du film célèbre de Joel et Ethan Coen.

Hé oui, lorsque j'y pense, ce serait tellement génial que l'on puisse faire des TancrèdeFest, si ma série détenait au départ un statut culte, ou "culte". Enfin bref, je ne veux pas nécessairement que l'on me vénère.

En ce moment, je vous écris puisque je quitte le blogue afin de revenir le 16 août un peu plus en force et en ressources imaginatives. Des grandes plénitudes pour mon fidèle lectorat qui se feront dans la confection des prochains épisodes de Tancrède Bâtard. Certes, il existe un humour noir qui se marie très bien avec sa violence et son dépit noirs, dans Tancrède Bâtard. Bref, c'est que je pouvais remarquer à propos de la série. Enfin, dans l'univers de la fiction québécoise, il n'y a pas vraiment d'intelligence qui se marierait intimement avec l'humour ou la violence. Je vois au Québec plein d'auteurs qui échouent à cette petite norme, et ceci sans présomption. Ce n'est pas surprenant, mais c'est très décourageant. Non, je ne voudrais pas induire inutilement l'impression à mon lecteur que je me crois meilleur que tout le monde. C'est loin d'être le cas. Cependant, je ne peux m'empêcher de voir ou de connaître ce qui rend actuellement pourri le cinéma et la littérature québécoises contemporaines. Selon moi, n'importe quel défaut devient grossier à n'en plus finir. Effectivement, on dirait qu'il y a trop une "logique bâtarde d'imprésario" qui tue la qualité première des films.

Bref, on se fait chier. Dès que j'écris une histoire, un réflexe de n'importe quel créateur, je ressens aucune envie de me faire chier, parce que je suis vraiment écœuré d'être ennuyé des livres, tout comme des films.

En guise de conclusion, je vous quitte pour revenir en force, puisque je vous aime cher lecteur : mon indissociable, mon critique, mon frère.

-M.L


Le 16 juillet 2011

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