Madamisation, Matantisation et « Femmesauxfoyerisation » de la TV au Québec

Bien oui, pour une fois, je discute d’une thématique qui tout de même s’écule assez rapidement, alors je voudrais passer quelques mots sur cette énorme phénomène médiatique, nommé dorénavant la « madamisation » des médias. Depuis que tous les faits ont été relatés par Stéphane Baillargeon du Devoir.com, je ne me peux m’empêcher d’être complètement d’accord, parce que tout comme phénomène médiatique, cela agit un peu comme un constat de société nord-américaine. Il me semble que je n’écoute plus la télévision de façon régulière, tout en suivant les grandes séries telles que Les Sopranos et Lost, que j’adore excessivement à l’extrême. Je vais juste à ne plus vouloir écouter la télévision, mais seulement pour tous les samedis soir, où j’écoute assez religieusement SNL. Bon okay, je ne l’écoute pas vraiment religieusement, à vrai dire.

Cependant, je m’éloigne le plus possible de la télévision de jour, parce qu’entre autre, c’est destiné pour les femmes. D’autant plus, je ne trouve même pas que cela s’adresse à toutes les femmes, mais seulement à des ménagères ennuyés, ou des gouvernantes d’hôtel qui doivent ouvrir la télé pour se renseigner sur des affaires particulièrement féminines pendant qu’elle rangent la chambre d’hôtel.

Certes, je m’en éloigne naturellement parce que les émissions dont elles en sont issues, sont tout de même cela, les affaires bourgeoises féminines et bien nantis, dont tout homme viril bourgeois et bien nantis en serait immensément dédaigneux. On jase de tout ce qui est de féminin, que ce soit le maquillage ou le magasinage, bref la belle beauté cosmétique dans toute sa splendeur. Et lorsque l’on déteste cela, c’est un peu comme détester tout ce qu’il y a de plus féminin chez la fille ou la femme. Il faudrait se poser la question également : « pourquoi vraiment détester le féminin de la femme ? » On peut bien respecter les femmes veut toujours compétitionner avec sa prochaine afin d'être une plus belle femme. La vanité ce n’est pas tant que cela, un péché qui s’abuse. La vanité sera toujours d’une façon ou d’une autre une compétition entre les femmes. De plus, il existe bien également cette misogynie chez les femmes tout comme chez les hommes, afin de vouloir ce qui fait exactement la femme : la femme. L’homme d’aujourd’hui aime la femme indépendante, parce qu’au fond c’est tout ce qu’il cherche. Quelquefois, il devient encore question de cela, un homme va délaisser déjà une femme indépendante, pour probablement une autre qui deviendra dépendante de lui et le mariage en suit. Dans le mariage, tout deviendra une question de sûr parternariat. Ou bien, la femme ou fille va largement trop réfléchir comme un homme, et l’homme va par la suite la délaisser à cause de cela. Elle pense trop comme un homme, pour le propre bien de celui-ci. La femme, qui serait la conjointe, ne veut plus ou ne peux plus devenir la mère du mari.

Alors, en ce qui aurait trait de la télévision, qu’elle soit canadienne ou américaine, c’est du pareil au même, avec presque tout. Si on vit dans un pays libre et que l’on constate sa télévision, les émissions durant le jour, sont les mêmes, des émissions pour femmes ainsi que des soaps. Dans un pays totalitaire, la télévision qui serait intéressante, n’existe pratiquement pas, et on ne verrait pas des émissions de « matantisation », puisque les femmes n’auraient aucun droit de parole, tout comme les hommes en ne cherchant pas nécessairement pas à émoustiller les passions.

Ce que je reproche un peu plus efficacement à la télévision d’aujourd’hui, est que la télévision devient complètement matriarcale. On approche la solennité du règne de « Maman a toujours raison », tandis que « Papa ne sait plus rien, n’a plus de jugement, et c’est un idiot fini. Bref, un cas désespéré. » Bon, dès que j’observe une télévision qui serait très matriarcale sur les bords, je ne peux m’empêcher de réfléchir à la misandrie, ce qui est tout aussi pire et condamnable que de la misogynie. On traite d’affaires féminines et le tout dans un cadre soigné de matriarcat.

Par conséquent, durant les temps qui courent, la télévision ne devient pas vraiment autre chose, qu’une immense « fosse d’aisance », afin de reprendre une expression édulcorée et fastueuse d’Henry Miller. Alors, n’importe qui, étant plus intelligent que la moyenne des humains, va essayer de trouver son divertissement et son information, ailleurs tout comme moi je le fais, parce que l’on sait trouver d’autres occupations, en essayant de chercher le meilleur. Souvent que lorsque l’on regarde la télévision, il faut savoir développer son esprit critique pour tous les programmes que l'on regarde. Mais décidemment, il y a trop de déchets à la télévision d’un côté comme de l’autre.



M.L



Le 21 avril 2011

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