Je hais les talkshows français. Vraiment. (Humour)

En ce moment, il est 22heures, à 47 minutes, et je viens de finir un plat de sphaghettis aux tomates, avec une large canette de Red Bull. Je suis en train de carburer ma chronique humoristique avec ce qu’il me reste dans le moment de Red Bull dans le corps. J’aurais dû boire du vin rouge, mais cela ne fait rien.

Régalez-vous donc, c’est le seul moment de blogue personnel que vous allez assister comme lecture, en longtemps.

Non, je n’aime pas, voir même aucunement, les talkshows québécois ou français, mainstreams et hypermédiatisés, tels que TLMEP (Tout le monde en parle) au Québec, et du côté de la France, On n’est pas couché, Fogiel, Morandini et autres, et n’importe quoi. Au Québec, c’est tout simplement la copie carbone du concept d’émission le soir de talkshow à table ronde, créé et animé par Thierry Ardisson. Or maintenant, au Québec, il faut trouver l’animateur le plus morveux, le plus pince sans rire et prétentieux, afin de bien savoir vitupérer dans l’insulte feinte et narquoise son invité, que ce soit n’importe quel animateur ou n'importe quelle animatrice.

En large contraste, j’adore les talkshows américains que je n’ai plus vraiment le temps de voir ces soirées ci, tels que The Tonight Show with Jay Leno, The Late Show with David Letterman, Late Night with Jimmy Kimmel, et même le défunt talkshow Late Night with Conan O’Brien. Jay Leno et David Letterman, sont tout de même des grands animateurs de talk-show américains tout comme dans la tradition de Johnny Carson. Letterman et Leno sont comme le grand journaliste à la retraite Larry King, car eux ne cherchaient pas nécessairement à bitcher leur invité de la soirée cul par-dessus tête, avec des petites remarques plates et sous-merdiques, devant leur visage. Ils riaient des célébrités pendant qu’ils n’étaient pas invités sur le show la journée même, cependant lorsque Leno et Letterman les invite, pour les interviewer, ils deviennent très ouverts, et très affables. Ils ne vont pas s’aventurer à dire n’importe quelle idiotie ou vacherie disgracieuse devant ce même invité, dans le seul but de se procurer des petits rires cheaps et jaunes.

On ne détient pas des choix très grands comme talkshow québécois, parce que je trouve que Bon Baisers de France, est un talkshow qui se fait dans les règles de l’art et c'est probablement le seul. Il y aurait probablement des talkshows intéressants de Thérèse Parisien, à la radio, mais je n'écoute habituellement pas la radio. Pourquoi Parisien ne fait pas le saut de la radio à la télévision pour animer des talkshows ? Ce serait tout de même intéressant. Reste à savoir aussi si le nouveau talkshow de Penelope McQuade sera lui-même excellent, dans une excellence de Johnny Carson mais au féminin. On veut connaître ce que fait la célébrité ou artiste invité de l’heure, afin de savoir quelle est l’œuvre qu’elle produit ou qu’elle interprète dedans. Ce n’est pas nécessaire de diffamer publiquement la personne pour savoir ce qu’elle fait. En principe, les animateurs ou co-animateurs des talkshows ne sont rien que là simplement dans le but de se chicaner avec l’invité, ce qui est d’une idiotie abyssale. Gardez donc vos chicanes personnelles à huisclos à votre propre discrétion, s’il vous en reste encore, malgré votre piètre tempérament latin. Pour un invité ou une invitée, faire une entrevue de talkshow même pour un cachet, ce n’est pas nécessairement laver son linge sale en famille. Il y a des animateurs comme cela qui cherchent à titiller les passions chez les grands invités de marque, dans les seuls fins de faire la télévision très hypée et sensationnelle.

Quelquefois, n’importe quel épisode de talkshow français se termine en putasserie de râles de la part de l’animateur à l’endroit de n’importe quel invité. Néanmoins, il n’y a rien de plus désagréable à voir : un invité, que l’on respecte largement plus que son animateur, se faire piller dessus par ce dernier. On dirait assister à une défécation psychologique de la part d’un animateur idiot ou envieux, ne cherchant pas quoi faire de plus afin de rendre son entrevue intéressante.

D’autant plus, si je devenais un auteur célèbre (ce qui ne sera pas toujours le cas dans ce pays de phacochères) j’accepterais assez difficilement de faire des entrevues. Ce n’est pas que cela me dérange, mais je ne vois pas vraiment l’intérêt de m’interviewer. Je suis trop simple pour être interviewé, rien de forcément exceptionnel.


Évidemment, pour cette raison, je n’écoute plus vraiment de la télévision de manière générale, parce que je sais tout de suite quoi m’attendre, en merde.


M.L


Le 18 avril 2011

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