Des élèves qui, comme exercice de rédaction, doivent écrire sur leur « premiere fois »

Pour débuter, il faut avouer que ce fut l’un des premiers articles qui m’a carrément fait rigoler de plaisir, et ceci est l’article en question.

Hé oui ! Pour une fois, il reste encore des professeurs au secondaire qui veulent que leurs élèves explorent les contrées éloignées ou inconnues de la séduction et de la sexualité. Il est peut-être fort probable que ces professeurs là, s’ils sont des hommes, seraient des pédophiles ou des idiots franchement, car pourquoi un homme s’intéresserait aux pensées intimes d’un adolescent. On aurait pu tout aussi bien discuter de sexualité, en se versant carrément dans le large côté charnel, ou édulcoré, en voulant donner aux petits travaux d’écolier la substance d’un Raymond Radiguet ou d’un D.H. Lawrence. Or, si on voulait faire du D.H Lawrence dans une école au secondaire, tout autant qu’au collégial au Québec, le professeur de lettres en question, se ferait contempler le trottoir et ceci sans préavis. On traverse un large curriculum littéraire, emplie de décence et de bon goût. Personnellement, j’aime la littérature sale, tout autant que le bon goût.

C’est une petite histoire insolite, mais n’importe quelle élève de cette classe peut devenir un petit John Clelland ou un D.H Lawrence en cachette, tout en relatant à l’insu de tout le monde de sa « première fois », « la chose », « le faire pedro », « la grande traversée », « le mambo du matelas », « la lutte WWF du matelas », « la grande mouillure et la grande souillure », « la première relation amoureuse », « découvrir son but spécial », « découvrir son point spécial », « la première qui serait la best », « les chutes Niagara », « la relation Dominant/Dominé », « le Kama Sutra », « le coït », « le schtick du bâton », « le lavement guttural », « les abeilles et les oiseaux », « le schlack à schlack » et j’en passe. Ou pour être largement plus spécifique : « f*cking around ». Pourquoi, ce serait nécessaire d’écarter le fait possible, que ces mêmes élèves du secondaire peuvent bien tenir un journal intime, et devenir à cet effet, un diariste ? Cela devient idiot comme la mort. Bien, maintenant je suis justement à court de synonymes pour le sexe. Alors, ce qui serait question de le faire à l’école, cela ne serait pas nécessaire.

Ceci dit, je n’ai rien contre les écoliers, qui pourraient devenir les Raymond Radiguet ou D.H. Lawrence de ce monde, puisque j’adore Lawrence, et L’amant de Lady Chatterley reste une très belle œuvre ( qui aurait considérablement très mal vieillie). La sexualité reste toujours quelque chose à explorer, mais pas nécessairement à l’école secondaire.

Cependant, le sexe n’est pas la vie, alors pour que cela devienne un sujet de dissertation à l’école, alors on essaierait de se plier aux goûts des élèves pour leur longue traversée hormonale dans la puberté. Enfin bref, pour un lycée secondaire, c’est considérablement pathétique. Les jeunes Français ne s’intéressent plus à rien d’important, pour qu’ils relatent de manière succincte de cette dite « première fois ».

Si je remontais vers mon temps du secondaire, et que l’on me disait que je devrais écrire de ma
« première fois », cela dépendrait de l'apparence du professeur en question.

Si c’était une professeure, remarquablement belle et ravissante avec des allures de top-modèle, similaire à Cindy Crawford, ça ne me gênerait pas d’en parler de ma première expérience. Oui, même à seize ans au secondaire, rien ne me gênerait. Je suis très cavalier avec les belles femmes en tout. Or, si le professeur était un homme chauve gros et bedonnant avec des grosses lunettes en écales et en œil de chat, je crois que l’on s’en passerait, okay. Si même le professeur était un bel homme, faisant penser à Sean Connery, aussi je m'en passerais complètement de lui raconter ça. "moue de dégoût" Eeeh, je me sens sale.


Certes, c’est le même principe pour les filles.


M.L

Le 6 mars 2011

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