L'intro musical (pour un dessin animé) la plus fille, gnangnan et nananne que j'ai jamais entendu au monde.



On parle de l'intro musical de la série de dessins animés, Punky Brewster, réalisé en 1985. Quand j'y pense c'est tellement fille, nana, rose et fuchsia pour un dessin animé, orienté vers les filles évidemment, qu'il faudrait inventer une autre couleur. C'est aberrant.

C'est incroyablement mal chanté, par une chanteuse qui a le même timbre d'une poule asthmatique et nasillard. On observe qu'elle a trop voulu imiter Cindy Lauper, mais j'affirmerais toujours que Cindy Lauper reste une meilleure chanteuse, même pour les années 80. Je ne le sais pas, mais je m'imagine un gros homme chauve avec des lunettes dans la trentaine, en train de chanter. Eurk !On ne comprend absolument rien aux paroles. La musique est déplorable. Merde, l'intro c'est carrément le nirvana du kitsch et du cul-cul. Tout est si fille, si niais, si rose, et je connais des jeunes femmes qui avaient écouté la série durant leur jeunesse, et n'avaient pas aimé cela. La série incarne l'histoire de Punky Brewster, une jeune "garçon manqué" qui a perdu sa mère, et qui vit chez un parent adoptif. Le parent adoptif, prénommé Henry, a découvert Punky dans l'un des logements de son bloc à appartements, dont il est lui-même le propriétaire. Alors malgré son vieil âge, Henry décide d'adopter Punky au sein de chez-lui, en apprenant qu'elle n'a plus de relations proches.

On peut suggérer comme le Rémi, sans famille, du temps américain. C'est un sujet sérieux, qui se façonne dans le rose et l'optimisme et le gnagna.

Merde, rien qu'entendre la musique, on sent nos neurones se griller avec tout le rose gna-gna que vous pouvez encaisser, ce que je fais pour vous, en ce moment.

Voici l'intro dans toute sa splendeur fille et gnagna, camp et kitsch.

-M.L.

Le 18 janvier 2011

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