Le journalisme de haut-cadres, de sous-cadres et de cadres tout court

Une critique médiatique, ou bien du media critic

Il y avait fort longtemps déja, on se posait des sérieuses questions a propos du journalisme d'aujourd'hui, lorsque l'on prenait en considération de la greve illimité du Journal de Montréal, d'ou les travailleurs avaient su puire leurs connaissances et leurs ressources ensemble, afin d'y fonder RueFrontenac.com. L'envers de cette médaille, les sites web qui se donnent un énorme luxe a vitupérer le domaine des médias et du journalisme. C'est l'exemple de la cliqueduplateau.com, lorsque le webmestre en question Phillippe Martin, masqué en clown ou on ne sait trop quoi finalement, se préoccupe d'insulter des journalistes, a gauche, a droite et de travers. Il lache son vitriol également sur tout ce qui serait la mentalité de "clique du plateau mont-royal", parce que pour lui, une mentalité comme celle-la existe bel et bien. On attribue aux gens du plateau Mont-royal : une arrogance et une crise du moi, de l'ego, etc. L'arrogance ou l'ego démesuré, ce n'est pas vraiment une mentalité ou une philosophie, c'est une attitude. Quelqu'un peut posséder un égo trop large pour ses bretelles, et détenir un pauvre caractere. De plus, c'est une mauvaise attitude, et non une philosophie.

Le blogue cliqueduplateau dévoile un coté critique certes pour n'importe quel journaliste, mais bien sur le blogue prend des proportions de haine jalouse. Le site devient un tissu de calomnies des plus divers, ainsi que de diffamations grotesques et farfelues Selon moi, c'est probablement que le passé de Martin ressemble énormément au scénario d'une personne qui s'est fait congédié de sa profession de journaliste, ou de recherchiste. Alors, il produit son site pour déverser son fiel contre tout ceux qui l'auraient, pour lui, injustement lésé. Or, on ne peut rien faire que de la spéculation, tout autant que ceci n'est rien qu'une hypothese.

Le site cliqueduplateau serait un exemple parmi probablement plusieurs. Cependant, outrepassons vers quelque chose de plus substantiel, comme le journalisme de cadre, puisque je fais des digressions.

Un journalisme d'administration

On trouve, en ce moment, que le journalisme véritable n'existe plus, et c'est presque vrai, puisqu'il se fait remplacer par un journalisme administratif de cadres. Si ce n'est pas maintenant l'unique réalité pour le JdeM, c'est à se demander qu'est-ce qui ne le serait pas encore aujourd'hui, lorsque l'on observe n'importe quel média qui est dominé par un empire médiatique.

Un journalisme de cadres se concentre uniquement à qu'est-ce qui pourrait faire vendre le journal, et la plupart du temps, on traite de journalisme "jaune", ainsi que des préjudices écrites sous forme de chroniques ou de faits divers. En fait, sur ce point, on peut etre en accord ou en désaccord, or certaines chroniques alimentent de préjugés ou des opinions préconcues. Alors, ce que ca devient pour moi, est un journalisme facile, où il n'y aurait que des "écrapous", or pour cela, je ne lis rien que Le Devoir, et absolument rien d'autre. D'autres m'ont dit que la seule différence entre La Presse et Le Devoir, était le prix, et je suis absolument en désaccord. Si je veux lire du journalisme véritable, je lis exclusivement Le Devoir. Quant à La Presse, c'est deux ou trois fois par semaine, tandis que la version papier de Rue Frontenac, bien c'est un goût qui va s'acquérir a la longue. Ce que je trouve bizarre, est que je ne sens pas un changement dans la qualité de l'information, que ce soit le JdeM des cadres, ainsi que la RueFrontenac. On dirait que c'est du pareil au même. Par conséquent, je ne lis pratiquement plus le JdeM, parce plus personne ne sait faire du journalisme d'enquête, cela n'existe pratiquement plus.

Un documentaire ?

Toutes les preuves que ce critique pouvait lire sur le décrochage scolaire des garçons au secondaire, n'étaient que des statistiques. Alors, en ce moment, on ne sait plus enquêter, ou on ne veut rien découvrir en questionnant les directeurs ou jeunes adolescents eux-mêmes afin de savoir quel est vraiment le noeud du probleme. C'est ce qui m'amène aujourd'hui à vouloir aussi faire ma propre enquête, parce que le décrochage scolaire serait excellent comme projet de documentaire, que je voudrais faire subventionner et tourner. Ce serait un projet à long terme, si on tient compte de mon horaire extremement chargé. Oui, le décrochage chez les ados m'inspire un documentaire, et j'adore réaliser des documentaires. Il suffit toujours d'avoir un bon sujet. Cela devrait se faire le plus lentement possible. Le décrochage scolaire au Québec procure des occassions uniques aux artisans pour qu'ils puissent devenir des Michael Moore, alors je vais prendre cette occasion là.

Une médiocrité d'esprit

On constate que les cadres ne sont pas intéressés à nous informer, en fouillant chaque aspect de la nouvelle ou de l'histoire, en voulant rester impartial et objectif. On sent beaucoup trop la prise de position tranchée dans la sélection des articles ou les opinions qui sont diffusés dans les chroniques. Meme dans une chronique, il faut quand même tenter analyser et interpréter la réalité comme on le concoit, au lieu que de produire un sophisme vide. Il y a beaucoup trop de réthorique, et largement peu d'argumentation. Le 24heures, ainsi que le Métro, sont carrément coupables de cela. Je ne veux pas rire ou me divertir par des éculubrations, mais bel et bien réfléchir. Penser est pour moi une drogue dure, je le fais inconsciemment et consciemment, tout autant que, dans la vie, je suis en perpétuel mouvement.

-M.L


Le 14 novembre 2010

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