Coven / Réal et Scén: Mark Borchardt - PRIMEUR et critique

Partie 1






Partie 2









Partie 3 (Final)






La critique:

Coven (2000), est le premier court-métrage fabriqué, de peine et de misere, par son réalisateur et scénariste, Mark Borchardt. Ce dernier commencait déja vers l'age de la trentaine, des qu'il voulait finalement amorcer ses projets d'avenir. Un projet qui lui tenait tant a coeur, était un long métrage de fiction, jadis intitulé Northwestern, et qui depuis 2010, n'a pas vu le jour. Toute la production de Northwestern avait frappé un mur a mi-chemin d'avoir compléter la pré-production. Borchardt peinait a trouver des bons acteurs, tout autant que des bons décors en locations extérieures, mais sa recherche était tres pauvre, tout autant que l'organisation de son projet prenait la dérive.

Le tournage de son premier film, Coven, était lui-meme documenté dans le film de Chris Smith, American Movie (1997). Le film de Smith nous montre un coté tres peu connu du public des tournages de films. On explore le tournage chaotique de Coven, tout autant que les éculubrations de son créateur principal, Mark Borchardt. Ses relations tres malaisées qu'il vit aupres de ses parents et de sa famille, dont eux ne croient en absolument rien de son projet de court-métrage, et en lui-meme. Ses freres, tout autant que sa mere et son pere éprouvent de la pitié pour ses aspirations, ainsi que ses ambitions. Toute sa famille est contre lui, et croit que Mark n'arrivera pas nécessairement a ses fins, qu'il abandonne toujours des projets a peine de les avoir commencé. Bref, qu'il n'aurait aucune volonté. Dans le documentaire, on ressent la frustration de Mark qui reste quand meme tres palpable. Et finalement, nous observons toute l'ensemble de ses tribulations : la pré-prod, le tournage, le montage et le mixage, jusqu'a ce que l'on retrouve le film que voici. Mais le film American Movie, reste un film excellent a voir, a ceux qui sont des étudiants en cinéma, tandis que moi-meme je fus un étudiant a l'UdeM. On comprend que ce n'est pas de tout repos de faire du cinéma dans le monde, comme le milieu rural du Wisconsin, tout comme au Québec. Cela prend beaucoup d'efforts, que cela en est carrément surhumain, des que nous sommes dans la position de Mark. Il a des amis fideles qui sont l'un, un musicien Mike Shanks, ainsi qu'une troupe d'acteurs et des amis de son adolescence.


Coven (2000) pour une premiere oeuvre de son auteur, Mark Borchardt pourrait se considérer comme une oeuvre intéressante, malgré que le fait, que le film contient des défauts notoires. Son histoire, malgré qu'elle prend le carcan d'un court-métrage de 30 mins, n'est pas completement développée a son potentiel. Il y a encore des motivations et des questions qui ne sont pas encore résolues au point de vue de l'intrigue : le groupe de soutien, est-ce un groupe vraiment satanique ou tout simplement un groupe de psychopathes ? C'est quoi au juste l'origine de l'alcoolisme du personnage principal Mike ? Qui sont les autres personnages du groupe de soutien ? Car, ceux-ci n'ont pas beaucoup de dimensions, et en guise de résultat, le récit devient de moins en moins cohérent.

Borchardt pour son premier film, a concentré plutot son attention sur le style de son film, qui est tres réminiscent du style d'Ingmar Bergman. Il y a le meme coté fantastique et métaphysique que l'on attribuerait au cinéma de Bergman, les memes instances narratives que pour le cinéma de Bergman. La cinématographie et la mise en scene rendent le plus possible a la beauté et a l'éloquence plastique des images de Bergman. Mais, ce que l'on a dans une oeuvre qui restait encore amateuriste pour moi, mais qu'il deviendra pour les autres spectateurs, est un travail d'un bon styliste qui arbore en lui un potentiel énorme. Apres la suite de Coven, Mark Borchardt a entamé une carriere d'acteur.

On voit l'exemple d'un bon potentiel qui n'a pas été pleinement exploité, du au fait que Borchardt a choisi de prendre un projet, dont l'histoire était trop complexe pour en faire un court-métrage. La plupart des courts-métrages bien réussis, ont une prémisse et une histoire simples, qui peuvent s'étirer en une vingtaine de minutes pour une épisode de TV, ou un court-métrage.

Or, Borchardt choisira de mettre l'accent sur l'esthétique et le style, au profit de l'histoire, des themes précis et des personnages.

-M.L

2.0*/5

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