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Affichage des messages du octobre, 2010

SPÉCIAL HALLOWEEN! : Halloween, l'original de John Carpenter (1978), Scen: J.Carpenter et Debra Hill- Entrevue du maitre et critique

Partie 1 de 3 Partie 2 de 3 Partie 3 de 3 L'ENTREVUE Il faut toujours laisser la place a un maître  afin de mieux parler de son oeuvre, malgré le fait que son interviewer lui pose des questions impertinentes et ne le laisse pas finir. Mais en fin de compte, c'est presque la meilleure discussion qui existe sur le cinéaste et son film, et c'est fait par un critique britannique, Mark Kermode qui conduit l'entrevue avec lui. Dans cet entrevue, John Carpenter est tellement calme et maître de lui, même dans un vieil age avancé que cela le rend nettement plus "cool" que n'importe quoi d'autre. Carpenter discute du film comme si ce n'était rien, que son accomplissement dans son grand classique d'horreur était tout simplement naturel. Ce que j'adore de l'entrevue de Kermode, malgré que lui-même soit guindé et puant dans la pédanterie, est le professionnalisme artistique de John Carpenter. Pour Carpenter, il n'a pas un moment,

La longévité des pouvoirs

" Absolute power corrupts absolutely ." - Lord Acton Aujourd'hui, cher auditoire, il faudrait vous plonger dans une autre de mes diatribes politiques, dont nous sommes certain que vous allez le prendre avec une certaine délectation. Ce n'est pas vraiment une immense reproche que je puisse faire aux systemes politiques actuels que nous avons, mais je me pose des questions, car les systemes m'insufflent des inquiétudes. Pourquoi les leaders politiques doivent accomplir des termes ou des mandats qui sont largement longs, en tant que premier ministre ? Vers le même sens que l'on dirait que les gouvernements ne sont pas tellement changeants, alors pourquoi les mandats, même en ce qui aurait trait des réélections, sont longs de quatre ans chacun ? De plus, a quoi cela rime-t-il au juste, si l'on ne pourrait pas raccourcir les mandats de présidence a deux ans, plutôt que ce soit a 4 ans ? Ne serait-ce pas la meilleure solution pour prévenir la corruption dans un

La formation universitaire au Québec ne reflete pas nécessairement le marché du travail

" Mais etre bilingue, c'est etre supérieur. En théorie, c'est vrai ." - Pierre Bourgault , discours sur la langue francaise, 1966 Pour commencer, il faudrait souligner que cette chronique s'adresse a tous ceux qui auraient le grade de Baccalauréat es Arts, lors de leur cheminement universitaire. Puisque je crois qu'ils sont les premiers a comprendre ma douleur dans l'intégration a l'emploi, car tout se fait assez aisément bien dans les démarches, mais on n'engage jamais personne, tout comme moi. Pour cette raison, j'ai décidé d'entamer cette chronique afin d'illustrer mes observations a propos du marché de l'emploi et les diplomés universitaires. Est-ce que ce serait le manque d'expérience de travail qui jouerait un trop grand role ou un simple manque de formation pratique ? Bien oui, parce que la grande majorité des candidats universitaires doivent faire une formation continue au cégep, puisque l'on présente que leurs étude

Incendies / Réal et Scén: Denis Villeneuve, d'apres la piece de Wadji Mouawad

Incendies est probablement le récipiendaire du Prix Jutra pour le meilleur film en 2010-2011. Il sera définitivement en nomination pour meilleur film, meilleur scénario et meilleure réalisation, ce qui est d'une certitude absolue. Il est tout aussi certain que Villeneuve remportera l'Oscar du meilleur film étranger, face a toute la compétition qui l'attendrait. Lubna Azabal, Maxime Gaudette et Mélissa Desormeaux-Poulin peuvent bien remporter tous les prix d'interprétations qui seraient possible pour eux de gagner. Leur performance a tous et chacun, est tout simplement remarquable. Un film qui est si parfait que l'on ne saurait pas quoi dire, afin de lui trouver des défauts. Les qualités de l'oeuvre sont beaucoup trop remarquables et extraordinaires, afin de lui trouver le moindre défaut apparent. Cela nous apparaitrait comme secondaire. Depuis Maelstrom ( 2000 ) , c'est le premier chef-d'oeuvre international de Denis Villeneuve. Pour son premier chef-d&