Je n'aime plus les maisons d'édition québécoises. Vraiment.

Et en faisant une parfaite scission dans ma websérie propre de Tancrède Bâtard, j'en profite en ce moment pour vous exprimer ma purge contre les maisons d'édition, et de publication ou autre. Je trouve personnellement que cela fait un peu changement de tout, et également je perçois que la vraie raison dont on lit mon blogue, serait pour mes critiques de cinéma et mes chroniques et non pour ma websérie en soi.

N'empêche, il devient assez dur de trouver un humour loufoque et disjoncté, pour que je puisse le vomir dans la conception de mes épisodes subséquentes. Oui, les lecteurs, croyez-moi donc sur parole, essayer de concevoir cet humour est difficile, alors il faut avoir l'humeur au bon endroit, afin de mieux y réfléchir de façon créative.

De toute manière, mon premier grief que j'éprouve envers les maisons d'édition, strictement québécoises, est qu'ils ne sont plus intéresser à publier des auteurs québécois. Lorsque je dis les auteurs québécois, je discute plus particulièrement des vrais auteurs, et nul autre que les vrais auteurs.

Plus particulièrement, je trouve que les maisons d'édition veulent justement publier des romans qui comportent seulement qu'un design classique dans leur histoire. Comme design classique, la structure de l'histoire serait toujours: Le Début(sit.initiale) - Pivot Déclencheur - Milieu(Situation dans sa lutte)-Désastre(Une catastrophe imprévue)-Résolution(La Situation dans son rétablissement)-Fin(Conclusion). Bref, c'est une structure ennuyante et redondante.

C'est grossièrement synthétiser, mais c'est quand on le réduit à sa plus simple expression, c'est tout simplement cela. Les épisodes de Tancrède Bâtard ne suivent pas exactement le design classique, pour tous les épisodes, mais il est vrai que l'on suit toujours son personnage principal, puisqu'il est la principale locomotive du récit. Sans lui, il n'aurait pas nécessairement d'histoire.

Par conséquent, si les épisodes ne suivent pas rigoureusement cette structure classique, je fais toujours un personnage principal d'où tout l'action va se centrer éventuellement. Or, le hic est que personne ne s'intéresserait à publier comme roman, (ou série de romans), Les Mésaventures de Tancrède Bâtard, j'en suis incroyablement cynique là dessus. N'importe quel éditeur mercantile me dirait de son plein aloi : " Ton histoire est un peu poche", "Tes personnages sont plates et ennuyants, et puis ils sont mal étoffés.". Et moi, ce que je ne trouverais rien qu'à répondre, serait ceci: "Pitié, crisse, c'est juste 7 épisodes que j'ai fait."


Alors, pour compenser, les auteurs québécois, tout comme l'exemple de Marc Fisher ou de Réjean Ducharme, veulent faire publier leurs oeuvres en France ou à l'étranger, dans les maisons d'édition françaises ou américaines, et mettre de côté tout ce qui serait les maisons d'édition québécoises, parce que cela ne vaut plus vraiment la peine.

Finalement, l'auto-édition devient la seule stratégie des auteurs, en manque de rejoindre un public, parce qu'ils ne veulent plus s'exaspérer davantage, afin de faire face à n'importe quel éditeur dénué d'intelligence au Québec, et veulent tout de même publier leurs oeuvres à compte d'auteur.

-Le 15 juin 2011

M.L.

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