Les signataires du Refus SODEC - 22 avril 2010
Un fort grand nombre de réalisateurs, comme auteurs, décide de partir a la bataille d'un commercialisme dominant, entourant les arts et la culture. Plus principalement, les sciences économiques, tout autant que des détenteurs de MBA, se donnent maintenant la mission de rajeunir le cinéma québécois. Faire sortir notre cinéma de son austérité maladif, qui fuit les foules. Francois Macerola, le nouveau président de la SODEC, se donnera la tache de rendre notre cinéma, plus commercial et plus attrayant pour tout le monde, en le sortant de la main de gouverne de ses auteurs. Le mot d'ordre est d'industrialiser le cinéma d'ici dans sa plénitude. On dit "nouveau", puisqu'il vient justement de prendre sa place au sein de la SODEC, par l'entremis d'un quelconque bureaucrate zelé. Certes, on ne discute pas tout simplement d'arroger le droit a des cinéastes indépendants, de produire et de réaliser leurs films. Cependant, la concentration du cinéma québéco...