Bon, je suis de retour.

Alors, oui, en faisant suite à une très longue absence, qui semble-t-il pour moi un très long hiatus en effet, je suis de retour à nouveau sur le blogue. Je ne sais trop ce que je pourrai entreprendre comme projet ici, ni même si je vais continuer à produire des critiques de cinéma. Cependant, je pourrai faire ceci pour mon propre divertissement personnel, même si je ne vais pas assurément gagner le prix Athanase-David pour le blogue ou un autre prix dans la même veine au Québec. Au Québec, selon moi, on ne peut jamais être trop populaire pour ses écrits, à moins d’écoper d’une chance inouïe ; une chance qui ressemble davantage à un accident freak. Certains auteurs populaires peuvent l’être auprès du public, sans être nécessairement populaire auprès de moi. Pour Coluche : « Une opinion, c’est comme un anus, tout le monde en a un. » Ma foi, cela a toujours été aussi vrai.

Quand je ne faisais pas d’épreuve ou d’ouvrage pour mon blogue perso, je produisais des carnets ou des cahiers spiraux entièrement remplis à la main longue simplement pour faire un journal intime et qui s’échelonne depuis mars 2017. Ce serait intéressant de le publier certainement, mais j’attends au moins d’avoir quatre ans de journaux personnels produits d’un couvert à l’autre, avant même de réfléchir véritablement à la publication ; d’autant plus, la démarche serait d’épurer le plus possible les cahiers afin de procurer le plus en essentiel que possible. Ce serait à la manière de tondre des montagnes de paperasse afin de finalement recueillir des petits monticules de lanceurs de balle-molle. Aussi, la publication est un large travail d’auto-censure. Jusqu’à maintenant, j’ai 6 ou 7 cahiers de fait pour mon propre journal personnel, et c’est seulement l’histoire monotone de ma vie, avec tous ses bouleversements et tribulations rocambolesques. Bref, cela reste la vie de quelqu’un de bien ordinaire, même s’il y a des pauvres cons dans le monde qui n’aiment pas trop lire la vie de quelqu’un d’ordinaire. Moi, même si je lis la vie inévénementielle d’un pauvre paysan, j’en apprendrai toujours beaucoup.

La plus grosse raison de mon hiatus était bien sûr et évidemment mon travail, ainsi que la vie professionnelle, car ma plume me fit déjà vivre d’une autre manière, en tant que courriériste pour une grande entreprise. Une grosse compagnie qui avait une très longue histoire dans le commerce du détail. (Non, je n’ai jamais débuté comme caissier, associé de magasin ou concierge.) D’ailleurs, je n’avais pas trop besoin de m’agenouiller. Ça, c’est dans le passé, et je ne fais plus cela maintenant…

Comme je disais donc, j’étais l’un des courriéristes pendant trois ans et dix mois au sein de la boîte et puis j’ai eu une fin abrupte de contrat ; le poste a été aboli pour ensuite le transférer à un bureau à Moncton, au Nouveau-Brunswick où le labeur coûtait assurément moins cher. La fin abrupte s’est fait depuis août 2018 et là maintenant je me cherche un autre emploi, tout en bénéficiant de mon assurance-emploi durant une année. Je vais très bien et je suis loin encore de la dèche ou de la misère exécrable, comme on insinuerait de façon parasitaire. C’est un autre emploi qui serait un poste permanent de préférence, parce que je ne trouve plus l’énergie d’être constamment en recherche d’une nouvelle job quand on effectue des contrats pour un an ou quelques mois, ou bien pour des durées déterminées. En ce moment, j’écris ces quelques lignes, et mon ordinateur fait un boucan d’enfer. J’ai l’impression d’être capable de scier un madrier en 2 x 4 sur le disque dur à lui seul, tellement qu’il va vite.

Tandis que je travaillais comme courriériste dans ma très grosse compagnie, on a découvert que j’avais un blogue de cinéma. Au début, ce fut comme l’un des supérieurs au sein de la boîte qui a réalisé que j’ai eu un blogue en furetant sur le Net ou sur Google, ou bien le Web profond, à l'aide de mon nom et de mes coordonnées. À sa découverte, le supérieur exprimait bienheureusement des louanges à l’endroit de mon blogue, dont je lui en avais remercié bien sûr. Probablement maintenant, tout le monde savait que j’avais un blogue parmi seulement les superviseurs, je dirais. En ce qui me concerne, cela me coupait nettement l’envie de continuer d’écrire dedans, car j’arborais une espèce de crainte de représailles, si je faisais et publiais un autre texte. Parce qu’un blogue devient dès sa découverte à un employeur, un couteau à double tranchant, si l’employeur n’aime pas exactement tes propos, il peut possiblement te licencier, mais par contre je ne suis pas un avocat, et je ne suis pas trop au courant de la légalité de l’action de congédiement d’ailleurs. Je suis entre deux avocats, en ce moment. Par ailleurs, j’étais courriériste et non journaliste et je dois admettre qu’un journal aurait été plus libéral pour y travailler aussi. De toute manière, ç’aurait été plus flexible.

Alors, c’est cela. Je suis brièvement de retour et je ne sais trop quand je vais faire un autre texte critique pour un concert, une pièce de théâtre, film ou peu importe. Seulement le temps pourra me le dire, alors à plus tard.

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