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Discours de banquet pour mon pere -12/12/2016

Mon premier discours commandé et ce fut un discours pour mon père, parce qu'il avait besoin d'un discours de congrès de Noël pour la soirée autour d'un banquet. Un discours qui ne pouvait pas durer plus long que deux minutes et vous le voyez ici-même dans son intégralité. Le di s cours est en Anglais, pour la si mple raison que c 'est une compa gnie ang laise o ù il travaille, la langue "dom in ante des affa ires" . My fellow colleagues. People of the Administration. We are now gathered around this banquet on this holiday season to summarize the year that has passed before us. 2016 was a good year in which we amassed a good and steady fortune that we can all appreciate in the parking business, could it be for this year and for many years to come. Of course, we can probably bet on it, because parking is an essential service for all, it will be there for people just as long as people will have cars, that now remains just as certain as the turning of the eart

Cruising Bar(1989) et Cruising Bar 2(2008): La répétition d’un film culte sur la séduction

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J’avais longtemps gardé des bons souvenirs à propos du film Cruising Bar , réalisé en 1989 par Robert Ménard. Je garde aussi un excellent souvenir de la musique originale de Richard Grégoire qui fait pâlir en comparaison la musique du deuxième film. Robert Ménard est un réalisateur qui exerce un sens propre pour la comédie dans le timing et l’exécution et surtout dans sa parfaite maîtrise de la mise en scène afin de mieux diriger les talents tantôt tragiques et comiques de Michel Côté. Cruising Bar nous introduit les quatre personnages : Jean-Jacques dit Le Paon, Gérard dit Le Taureau, Patrice dit Le Lion et Serge dit Le Ver de Terre, tous incarnés par Michel Côté dans une aisance inouïe. Jusqu’à ce jour, c’est une performance qui rivalise le jeu de Peter Sellers. Sellers a déjà interprété trois rôles différents pour la comédie noire de Stanley Kubrick, Dr Strangelove : Or how I stop worrying and love the bomb (1964). Peter Sellers était aussi un génie comique complètement intran

Les Mauvaises Herbes: Bélanger et Martin, un heureux mélange entre Altman et Tchekov.

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Gilles Renaud, Emmanuelle Lussier-Martinez et Alexis Martin Je vous fais ce texte, gracieuseté de mon téléphone intelligent Samsung, puisque j’écris maintenant dans mon téléphone en créant des fichiers Word sur Google Drive. Un téléphone intelligent plutôt encombrant dans son volume, puisqu’ il n’est pas pratique pour donner l’heure à une adolescente qui voulait la savoir d’un ton fleurette : « Monsieur, avez-vous l’heure ? » Elle fut vêtue de l’uniforme de mon école secondaire de jadis, Chomedey-De Maisonneuve et nous étions à l’intersection de la rue Lafontaine et de l’avenue d’Orléans. J’ai sorti de ma poche avant-droite, cette lisse plaquette de métal avec écran plat qui me sert de téléphone courant, munie de son câble froissé d’écouteurs et je lui répondis dans mon ton laconique : « 20 heures, 3 minutes. » Autrefois, je me souvenais que j’avais besoin uniquement d’une montre-bracelet, ornant mon poignet droit, afin de savoir l’heure et la dire aussi. La petite,

J’ai souvenir encore de M.Brault

« J’ai souvenir encore D’une rue, d’un quartier, Qui m'ont vit souffrir, grandir par les années.[…] Adieu Rue Sanguinet,   adieu mon coin vitré,  Robineux du Viger .  Putain de la St-Laurent . »  -Claude Dubois    Ce fut l’avènement d’un printemps brumeux de 2005 où en plein après-midi, je me retrouvais à faire la course dans la dédale des couloirs de la station de Berri-UQAM, tout en rasant ses murs de trop près. Encore une fois, telle la souris blanche dans son labyrinthe de laboratoire, je frôlais une attaque du myocarde à force de m’énerver comme un imbécile afin d’arriver à l’heure en ressortant des portes battantes des nombreux gouffres de la station Berri. Personne ne devait véritablement m’attendre. De toute manière, les gens, tout comme professeurs ou étudiants pouvaient bien se contrebalancer de mon absence. Je voulais assister à une conférence et elle se fit dans l’une des trois grandes salles de la Cinémathèque québécoise. Une conférence de la part