Messages

Affichage des messages du janvier, 2013

Le Rôdeur : une anecdote de peur

Image
Dans ma mentalité d’adolescent d’autrefois, ce fut une longue histoire, dont j’en ai oubliée les origines, tellement qu’elle réside loin, au fond de ma mémoire. C’était un soir malingre, marqué par la chaleur funeste d’un mois d’août. Je regardais un film de science-fiction au sous-sol, sur un grand téléviseur de 16 pouces. À cette époque, ce n’était point un grand écran plasma, mais bien un gros tube cathodique qui prenait l’ampleur d’un coin emménagé du salon. Bref, c’était aussi la fortune glorieuse et bourgeoise de mes parents, et vers cette même époque, j’avais alors 18 ans. Me revoilà encore dans ce sous-sol, refait avec le mobilier du rez-de chaussée. Quelques meubles et quelques divans remplissaient l’endroit, tout autant que deux ou trois longs tapis qui gisaient sur le plancher de béton armé. L’humidité de cette cave atteignait un seuil plus que confortable, car le niveau du rez-de chaussée faisait suffoquer moi-même et le reste de la famille, de par son record de canicu

Les Misérables : Revenir aux sources avec Hugo

Image
Isabelle Allen et Hugh Jackman «Je serai Châteaubriand ou rien.» -Victor Hugo Au départ, je me sentis au paradis blanc de l’esthétisme, car je venais tout juste d’engloutir dans mon for intérieur, la première marque du génie musical contemporain, en commençant par la prodigieuse musique de Claude-Michel Schönberg. Devant mon blocage, je ne savais trop quoi dire pour critiquer la pièce et le film, tant que ma tête et mon cœur furent métamorphosés en un brasier ardent de la passion, suite à son visionnement. Le film fut mon premier rapport avec la musique de Schönberg. Ce fut cette expérience au cinéma, à l’instar de contempler la vraie comédie musicale dans un lieu sacré du théâtre dans l’exemple de la Place des Arts, bref si on veut bien. Veuillez excuser ma petite nature populiste, si j’ai opté pour la version filmique de 2012 par Tom Hopper, une magnifique transposition à l’écran du chef-d’œuvre musical de C.-M Schönberg, d’Alain Boublil, de J.-M. Natel et d’Herbert

Une soirée pour le jour de l’an – Le «Sequel»

Image
Hélène Bourgeois-Leclerc, Louis Morissette, Véronique Cloutier, Michel Courtemanche, Joël Legendre En cette soirée du 1er janvier, je voulais m’attarder à une chronique de la télévision d’État, qui prenait son ampleur propre pour un bilan de l’année à la fois chargé et humoristique, concernant le réveillon de la nouvelle année 2013. Comme je fus le seul de mon entourage qui visionnait Radio-Canada, je fus gâté de son excellent temps à l’antenne. Infoman 2012 D’un caractère général, le talent dans l’écriture pour l’humour et l’actualité de l’équipe d’Infoman : Jean-René Dufort, Richard Gohier et Pascal Lavoie, se voulait tel un bon apéritif pour le Bye Bye . Dufort tourne avec brio l’actualité pour la rendre à son plus satirique et scabreuse, sa revue de l’année, démontrant les recoins sombres du récit des événements, d’une intelligence bien caustique. Vu le croisement entre l’humour et le journalisme, Dufort utilise la valeur documentaire et archivistique de l’image et du s

Django Unchained : Le western selon Tarantino

Image
Leornado DiCaprio et Jamie Foxx Si Sam Peckinpah avait voulu produire son dernier western à l’époque durant les années 60, il aurait probablement emprunté le concept de Tarantino, Django Unchained , pour en faire un drame sérieux, plutôt que d’une comédie. Cela lui ressemble en contenu et en style, tout comme pour le style du western-spaghetti. Le film de Peckinpah aurait eu encore les mêmes excès théâtraux dans sa violence, tout en ne devenant jamais une source de comédie.  La violence et les gags scénaristiques sont aussi les sources de comédie pour Tarantino. Peckinpah, quant à lui, se serait contenté d’être sérieux. Tarantino emprunte beaucoup dans le style de Sam Peckinpah et de Sergio Corbucci depuis son générique d’ouverture jusqu’à sa toute fin. La chanson thème d'ouverture est directement emprunté du film Django (1966) de S.Corbucci, tout autant que l'on constate de la même police pour le générique. Cependant, on assiste à un film qui est complètement du Ta