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Affichage des messages du mars, 2012

La première oeuvre de J-P Bergeron, en proj. privée

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Je reviens, pour la première fois, d’une projection privée. Plus exactement je revenais du bar, dûment nommé le Jellobar Martini Lounge , situé sur la rue Ontario, afin d’assister à la première œuvre de Jean-Pierre Bergeron, en tant que réalisateur et scénariste, Alone with Mr.Carter . Un premier film qui agit néanmoins comme la tranche du passé et de la pensée de son auteur. J’arrivai au bar, confirmant ma présence à l’hôtesse, tandis qu’elle furetait mon nom dans la large liste. J’explorais l’antre du bar, jusqu’à en constater que le buffet préparé exclusivement de friandises et de croustilles, incarnait le repas paradisiaque d’un enfant de 8 ans. Cela concordait efficacement avec le sujet du film, la déclaration amoureuse d’un gamin de huit ans pour un vieil homme. Vers 7 heures le soir, la taverne grouillait déjà de pas mal de monde, au point que la grande famille artistique de Jean-Pierre Bergeron était là : sa grande amie Marie Tifo, ses confrères scénaristes dans s

Une Parodie animée d'un classique

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Photo: Waners Bros (cinema.critictoo.com) Saviez-vous que le classique américain du cinéma, All of the President’s Men , a déjà connu une parodie ? Oui bien c’est l’oeuvre de Sharée Anne Gorman et de Stephen J. Curwick et ils sont les principaux créateurs de Conspiracy The series . Dans ce site, on retrouve la série en question, intitulée assez confusément Conspiracy , lorsque c’est clairement une parodie du célèbre film d’Alan J. Pakula, All of the President’s Men , réalisé en 1976. Un film qui mit en vedette Robert Redford et Dustin Hoffman, dans les rôles de Bob Woodward et de Carl Bernstein, les fameux reporters qui ont jadis enquêté au sujet du scandale du Watergate Hotel . Un scandale qui mit progressivement en péril l’administration Nixon, au point de provoquer la démission de son président Richard Nixon, à ses fonctions. Effectivement, un film notoire, basé sur un cas réel, et qui est une base par excellence, pour la vulgarisation à un large public, du journalisme d’enquête.

Le baiser envoûtant du dragon

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Photo: MGM-Scott Rudin Productions Ce sera probablement la dernière fois, que j’irai au cinéma le mardi soir, parce que le cinéplex, était bondé de monde. La file était longue jusqu'à la billetterie, où toutes les caisses furent ouvertes. Aucune caisse était fermé. La file s’étirait vers une autre entrée du cinéplex, amassant une foule fulgurante. Un jeune agent de sécurité contemplait la foule qui faisait la file vers la billetterie, et semblait dépassé par les événements. Moi j’avais l’habitude, des grandes files et des grandes foules, et ce dernier quant à lui, s’en écoeurait largement, ne-serait ce que la foule devienne incontrôlable, devenant une large zizanie. Et de cette zizanie, l’émeute se déclencherait aisément. Je n’en pensais trop rien, mais j’étais tout simplement patient. Mais cette fois-ci, je crois changer de cinéplex, lorsque je suis moi-même une créature d’habitudes. Bien sûr, je dois faire, et sur le champ, ma critique de L’artiste de Michel Hazanavicius

Eastwood, Black et DiCaprio, les maîtres de la biographie

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  Ce film est la réunion de deux bons artisans du cinéma, ainsi que d’un artiste théâtrale assez important, et on constate dans tout l’éclat possible de cette réunion et ceci sans ménagement. Nous constatons la verve de la mise en scène, du grand Clint Eastwood qui est malgré tout un acteur d’une rare exception, mais qui au fil du temps, devient un réalisateur majeur pour une nouvelle génération. Nous constatons du talent scénaristique de Dustin Lance Black, se démarquant progressivement du lot à Hollywood, dans sa spécialisation pour le drame biographique, en tenant compte de son film précédent Milk , réalisé par Gus Van Sant, où Black remporta l’Oscar du meilleur scénario original. Dans un cas comme J.Edgar , Clint Eastwood, Dustin Lance Black et Léonardo DiCaprio pourraient se voir des nominations pour leur responsabilité respective, soit celle du Meilleur Réalisateur, du Meilleur Scénario Original et du Meilleur Acteur. On peut tout aussi bien envisager que le film soit noni

Le plaisir coupable du ninja

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On amorce la chronique en beauté, à propos d’un film qui incarne, ni plus ni moins qu’un énorme plaisir coupable pour une oeuvre du groupe Cannon. Notamment, le groupe Cannon fut une boîte de production, connu pour la production d’oeuvres de série B des plus exécrables, dans les exemples de The Barbarians, Class of 1999, Masters of the Universe , et une comédie musicale qui atteignait les profondeurs de la nullité abyssale, The Apple . Cannon Films, qui n’existe plus aujourd’hui, s’occupait de la production des films d’exploitation, tels que The Guyver, Cyborg Cop , durant les années 80. Souvent, la maison de production finançait des films de science-fiction, à très bas budget, tout comme les produits cinématographiques précédemment énumérés, qui constituaient un simple fragment de leur énorme répertoire. Ninja 3 : The Domination (1984) était le dernier film d’une trilogie, dont le premier et le deuxième volet furent Enter the Ninja (1981) et The Revenge of the Ninja (1983). Il

Après la grève à perpétuité, on fout quoi?

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  Récemment, j’ai commenté l’un des articles, Le prix d’un diplôme , de ma collègue Marilène Pilon, d’une remarque plutôt caustique, à l’endroit de la situation, issue de son article: «Quant à moi, si j’ai des enfants, je vais déménager toute la famille en Ontario.» La grève générale illimitée me fit cet effet-là, du fait que l’on ne sait plus au juste ce qu'il adviendra de l'agir des étudiants, assujettis à cette hausse des frais de scolarité. Une hausse de 325 $, annuellement, et dont la somme s’accumulera chaque année, pour une période de cinq ans. Serait-ce mieux de vivre ailleurs qu’au Québec, car l’herbe semble plus verte aux frontières de la province, en ce qui concerne une éducation abordable ?   Pour le moment, c’est le premier billet où je me sens plutôt éditorialiste. Je ne peux pas rester indifférent face à cela, parce qu’après tout, j’ai déjà été universitaire, et cela tout récemment. Je payais mes cours, ce qui incluait tous les frais possibles et inimag

Un cheval qui fait le retour en force de Spielberg

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Faisant suite aux Aventures de Tintin , Steven Spielberg s’est lancé dans une autre adaptation, celui du roman pour enfants de Michael Morpurgo, War Horse , dont ce même ouvrage fut soigneusement scénarisé à la virgule près, par Lee Hall et Richard Curtis. En plus, c’est une adaptation qui est passablement réussie pour une oeuvre destinée aux enfants. Par conséquent, en se faisant vieux, Spielberg perd de la maturité pour ses oeuvres, en se concentrant sur des intrigues simples, et qui ne sont pas d’une rare complexité, comme pour les films de Disney, animés ou en live-action. Contrairement à Munich, Saving Private Ryan, La liste de Schindler, et Jurassic Park , les sujets deviennent moins sérieux et recherchés, et l’intrigue ne devient plus intelligente. Spielberg s’amuse, donc il ne veut plus rien faire de sérieux, puisque cela devient beaucoup trop exigeant pour lui. Alors, il se concentre sur les films qui vont divertir toute la famille, ni plus, ni moins, sans que l’histoire puiss

Abel Ferrara porte la politique internationale au grand écran

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Abel Ferrara - Photo:DR-TF1 Abel Ferrara, le cinéaste qui fut connu durant les années 80 pour ses oeuvres néo-noirs et d’horreur, se plonge maintenant dans la politique. Ferrara ambitionne de porter à l’écran les histoires de plusieurs hommes politiques dans la fiction, de leur parcours politique jusqu’au dénouement de leur vie, finissant dans le scandale. Il ne sera pas uniquement question du personnage de DSK, mais on discute dans son stade de la pré-production, de mettre dans le scénario, Bill Clinton et Silvio Berlusconi. Le film deviendra un mélange de la politique internationale. (màj: le film de Ferrara s'intitulera probablement provisoirement, 4:44 Last day on Earth ) Gérard Dépardieu et Isabelle Adjani furent approchés pour jouer des rôles. Or, on nous apprend à la dernière minute que Vincent Maraval, le directeur de la compagnie de production Wild Bunch , et également producteur de Ferrara, confirme que ce n’est rien d’autre qu’une rumeur. Alors, la question des rôles

L’AVGN au cinéma

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Photo: Cinemassacre Productions Inc. James Rolfe s’est décidé de compléter le scénario de son premier long-métrage, arborant son personnage du “nerd”, ou comme nous le connaissons en Anglais ou probablement en Amérique du Nord, The Angry Video Game Nerd . Ce qui est certain, est qu’il sera lui-même le producteur, le réalisateur, ainsi que le scénariste de ce dernier projet. Pour ceux qui ne connaissent pas l’ AVGN , c’est un personnage créé par James Rolfe, qui est également une caricature de la culture “geek”, et de la culture des jeux vidéos. Pendant quatre ans, Rolfe a divertit toutes les masses internationales du Web, pour son humour et sa comédie burlesque dans sa manière de faire des critiques de jeux vidéos, qui sont en soi des jeux de Nintendo pour la NES. Progressivement, il est devenu une célébrité culte pour tous les fanatiques de jeux vidéos, qui ont pris un vif goût pour sa comédie, à la fois ironique, et scatologique. D’autant plus, faisant la grande qualité de ses

Une soirée de jour de l’an

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Il allait maintenant sans dire que tous les pays du monde célébraient la nouvelle année dans leur propre fuseau horaire, tandis que moi-même je restais à la maison tout en gobant les nombreux divertissements de Radio-Canada, en cette veille du jour de l’an. J'ai décidé de faire un peu de chronique télévisuelle. Photo: ctvm.info Infoman 2011 Encore au travers de son humour, Jean-René Dufort nous procure comme promis les meilleurs moments de l’actualité, durant l’année 2011. Tout se mêle dans ce vaudeville des entrevues de figures publiques et de gags caustiques. La chanson thème de Karkwa , qui nous laisse l’heureuse impression d’être réussie, pour du rock alternatif. Mais la performance de l’émission, sans être complètement mordant, est un merveilleux avant-goût de Bye Bye , parce que sa comédie est très hilarante, tout en départageant une causticité à son habitude. On traverse l’année dans un humour politique absolument surréel, qui reste sans failles. Photo: Radio-Canada

Boucle-le, Danno

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Photo: CBS On imagine un succès potable, après avoir vu les deux premiers épisodes de la première saison de la série Hawaii 5-0 sur la chaîne Séries+ . Une série qui est créée par Roberto Orci et Alex Kurtzman, les scénaristes des films Transformers de Michael Bay. Peter M.Lenkov est crédité comme celui, ayant le concept du remake, et aussi comme co-créateur. Roberto Orci et Alex Kurtzman, en tant que producteurs exécutifs, s’attaquent au remake de la vieille série des années 70, du même nom, mettant autrefois en vedette Jack Lord et James MacArthur. Aujourd’hui, pour une série datant de 2010, c’est un très bon succès, dû en partie à l’adéquate et décente écriture, sans être toutefois géniale, et à l'extraordinaire réalisation. Une mise en scène qui assure une production hollywoodienne majeure, mais pour le petit écran en HD et en plasma. L’écriture est simplement décente, parce qu’Orci et Kurtzman n’ont rien à voir dans la scénarisation. Alors, la qualité des épisodes peut va

Putain(2001) de Nelly Arcan, une retrospective

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Photo: Archives Agence QMI Depuis un long moment, je ne m’étais pas attaqué à une longue chronique littéraire. Alors, on peut tout aussi bien la débuter en beauté avec le premier roman de Nelly Arcan, Putain , écrit en 2001. Depuis qu’elle fut une écrivaine célèbre au Québec, personne n’a égratigné la surface de ce qu’elle fut vraiment. Si on devait se fier aux périodiques des médias traditionnels, il n’avait que des chroniques superficielles et nulles aussi. Même à la suite de sa mort, on ne sait presque rien d’elle, et ses romans agissent comme une fenêtre voilée à l'égard de sa vie et de son univers personnel, voir même le seul héritage qu'elle lègue au monde. Je préfère aussi et de loin produire de la chronique, tout en ne tenant pas compte de la controverse de sa biographie récente. Après les cinq ans qui datent ma première lecture, et pour la deuxième lecture durant cette semaine, j’ai tout de même le sentiment de lire pour la première fois, le livre. D’autant plus,

Le “Nostalgia Critic”... Ou le critique de nostalgie... Enfin qu'importe.

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Au départ, je retournais au collège, quelque part dans l’embarras, parce que je frappais sur mes premières difficultés, mais non très sérieuses, en programmation ActionScript 3.0 . Un langage de programmation que je ne détestais pas avant, mais que maintenant, oui. Or, toutefois, il faut passer à ma chronique de la semaine, en outrepassant mes charmants et légers problèmes académiques. Tout d’abord, on peut discuter assez exhaustivement de Douglas Walker, qui est le Nostalgia Critic , sur son site ThatGuywiththeGlasses . De plus, le site ThatGuywiththeglasses.com rassemble plusieurs personnes qui font spécifiquement de la chronique sur les jeux vidéos et le multimédia. Or, il fait lui-même de la chronique, reposant sur le cinéma, en allant dans plusieurs sujets divers , dans une grande versatilité. Walker faisait non seulement de la chronique, mais des longs-métrages indépendants, tels que Kickassia et Suburban Knights . Dans les deux films, on retrouve les chroniqueurs du même

Une méthode dangereuse, néanmoins efficace

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Photo: Movies.ign.com Ce que nous avons ici, est une belle addition de la grandeur. C'est la somme de talent des artisans qui se dévoile à nous par un grand réalisateur David Cronenberg, un grand dramaturge Christopher Hampton, ainsi que des performances vibrantes de la part de tous les acteurs présents, Keira Knightley, Michael Fassbender et Viggo Mortensen. Une chimie incroyable qui réside dans toute la distribution, non seulement dans la question des acteurs principaux.   Il m’a été assez rassurant de voir David Cronenberg, explorer les genres des drames psychologiques, terre à terre, tout en s’écartant de la science-fiction et du body-horror qui caractérisaient auparavant la singularité de son œuvre. Il est vrai qu’au cours de sa carrière, Cronenberg est devenu indissociable de sa science-fiction et du fantastique, en reprenant la majorité des œuvres de sa filmographie : Shivers, Videodrome, Scanners, The Dead Zone , Naked Lunch, Crash, La Mouche , et eXistenZ . eXistenZ

Les Golden Globes 2012

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C’est la nuit des nuits américaines ! Nous ressentons un bel avant-goût des Oscars, avec le gala américain des Golden Globes. L’association de la Hollywood Foreign Press, récompense le style à la mode, des films américains de l’année. Les galas américains ne sont là que pour récompenser les bons petits films qui présentent un style nouveau, sans être nécessairement de grandes oeuvres majeures transcendentales, de par leur contenu. Au gala de la nuit, nous faisons la reconnaissance de la télévision et du cinéma américain, en nominant des séries TV qui se retrouvent sur le câble payant, pour la plupart. Eh oui, je ne vis pas aux États-Unis, et je n’ai pas HBO Canada, Starz, Showtime, ou même The Movie Channel. Alors je vais faire comme tout le monde, et attendre que ces fameuses émissions, récipiendaires de n’importe quel prix imaginable, se traduisent en version française, pour finalement atterrir dans la chaîne spécialisée Séries+, ou bien Vtélé. Après tout, je suis devenu un fan

Le Funk-Roll de Brian Hartzog

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Il y a deux mois, j’ai fait la connaissance d’un excellent musicien sur les médias sociaux. À partir de son site, j’ai téléchargé la presque totalité de son premier album studio The Smashing of Pictures. On télecharge certaines chansons, pour les synchroniser dans notre interface ITunes. Étant donné que je n’ai suivi aucune formation musicale, mais que j’adore la musique, j’aime analyser les qualités et les défauts d’une oeuvre musicale, filmique, ou littéraire. Il est vrai qu’il faut connaître la musique pour faire de la critique, ça je vous l’accorde, mais on ne peut empêcher les artistes d’un média d’éprouver des sensibilités pour d’autres formes d’art aussi.   Entre autre, la musique de Brian Hartzog cultive un certain éclectisme, parce que c’est un mélange de quatre style musicaux, allant des Beatles et Jimi Hendrix pour aller vers Prince et PFunk. Ce que l’on remarque, est le changement radical d’un style à l’autre, parce que les quatre styles ne se ressemblent pas, et sont

Le petit Oskar et l’Absurde

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Bon, il est grand temps que je ponde un papier, à la suite de mes deux semaines chargées, afin de ne pas donner la néfaste impression d’avoir pris une retraite prématurée. Cependant, ce n’est pas grave, car en prenant de longues pauses, on a tendance à écrire plus posément, ou mieux qu’auparavant. En revenant du cinéma, j’ai parcouru toute la gamme des émotions, tellement que ce film a été bouleversant. Quelque part, je reconnais dans le code génétique du film en question, Extremely Loud and Incredibly Close , de la forte influence du grand cinéaste belge Jaco Van Dormael. On lui reconnaît également l’influence de la grande œuvre, Toto Le Héros (1991), récipiendaire de la Caméra d’Or au Festival de Cannes, durant la même année. Mais Toto Le Héros , remporta 11 prix de cinéma, les plus divers, faisant le tour du monde en 1991. Par conséquent, Stephen Daldry, le réalisateur de The Hours , a décidé de s’imprégner du style de réalisation de Van Dormael, pour son plus récent