Messages

Affichage des messages du 2009

State and Main ( 2000 ) de David Mamet

David Mamet, un dramaturge américain majeur natif de Chicago, a graduellement quitté le théâtre pour le cinéma, après avoir marqué l’histoire de cet art des planches d’œuvres majeures, Glengarry Glen Ross et American Buffalo . Au début de sa carrière de cinéaste, il commençait déjà en tant que scénariste, et écrit le film de Sidney Lumet en 1982, The Verdict . Un drame juridique intense qui mettait en vedette le grand acteur Paul Newman, dans le rôle principal d’un avocat alcoolique, au bout de perdre sa cause dans un tribunal. Depuis ce temps, à la fin des années 80, Mamet œuvrait sur l’adaptation cinématographique de ses propres pièces, dans l’exemple d’Edmond, American Buffalo tout autant que Glengarry Glen Ross . Par la suite, vers le début de sa carrière prolifique, il façonna ses scénarios originaux en abandonnant complètement le théâtre, sans toutefois se soucier de réaliser ses propres films, pour les films, Hoffa, The Edge, Wag the Dog, et Ronin . Mais avec State And Main

1981, de Ricardo Trogi - Un petit prince a Ste-Foy

Ah! Les années 80! Une époque où la dernière trouvaille dans la mode et l’électronique, tels que le baladeur ou les leg-warmers, devenait tout aussi convoité que le trésor des Incas. Bill Gates débutait les premiers balbutiements de son empire Microsoft, suite à l’abandon de ses études à Harvard, en vendant son premier produit Microsoft Windows. La folie des premiers jeux vidéos d’arcade : Pac-Man, Defender, Astéroïds, et Dig-Dug , fit remplir les salles d’amusement, d’adolescents dont le visage fleurissait d’acné forte. Alors, cette merveilleuse décennie, encore lointaine pour certains, devient le canevas d’un mémoire d’enfance pour Ricardo Trogi, 1981. Trogi décide d’oublier les comédies de mœurs, Horloge Biologique et Québec-Montréal, afin de se tourner vers son enfance, et du même coup, il l’approche avec une pointe d’ironie et de nostalgie ludique. Il ne décidera pas d’en faire un drame biographique banal, en suivant rigoureusement la réalité historique de son passée. Au contrair

Le moulin a paroles, toujours vannant.

Tout le remue-ménage déconcertant se révolue autour du Moulin a paroles , qui se fera aux fameux plaines d'Abraham, durant la fin de semaine, qui deviendra pour moi qu'une très longue semaine, en perspective. Le Moulin a paroles , un concours de récitations et de joutes oratoires sur une dite place publique, a l'orée des plaines, qui produit, force d'entendre, l'inutile bataclan médiatique et politique, se situant autour d'un texte . Et un texte qui a jadis illustré, une page noire du FLQ dans notre histoire. C'est ignoble, mais c'est cela. Nous provenons tous d'autres cultures, riches, variées et diverses, donc nous devons tous embrasser, un jour ou l'autre, notre histoire qui deviendra par la suite, notre histoire collective. La génération antérieur du baby-boom , dont on y trouverait les quelques figures encore emblématiques de notre histoire, se tournera vers la jeunesse nouvelle d'une génération d'aujourd'hui pour la meilleure vi

La Mort de Duplessis ? 50 ans déja ?... On s'en contre-fout.

Cela fait depuis plus de 50 ans, que Duplessis régnait en maître d'un joug de fer. Un joug de fer, autrefois promulgué par son charisme de petit provincial, ainsi que ses ambitions de manipuler tout un peuple par la religion, puisque tout comme n'importe quel avocat, Duplessis adorait l'argent. Comme résultat, tout ce que l'on a eu pendant ses dix-huit ans de longévité, est une dictature légale. Pourquoi Trois-Rivieres aurait de quoi être fier ? Trois-Rivieres a engendré, voila cinquante ans, un petit despote établi, qui a engendré a son tour sa large et légendaire période d'obscurantisme. Une période d'obscurantisme qui voulait achever l'esprit (encore naissante et encore trop paysanne a mon goût) et l'intellectualisme d'un peuple, toutefois sans trop réussir. Mais, c'est probablement grâce a lui, que le Québécois moyen commença a reconnaître le fait qu'il devait sortir la tète de la terre et de son cul. Il devait coûte que coûte sortir

J'ai peur de dormir. A vrai dire, j'ai peur du sommeil.

Oui, c'est fou hein ? Et depuis toujours, j'ai éprouvé une grande et lancinante fatigue, provenant en quelque sorte d'un mal de vivre. Le seul problème, c'est que le mal de vivre peut être quelquefois très fécond et très inutile, à la fois. Non, ce n'est pas vraiment de l'insomnie, c'est pire que cela. Non, c'est un peu comme si le sommeil s'est auto-détruit sur ma personne. Ce n'est pas vraiment ma faute, comment ça peut être ma faute, je ne peux plus décider de tomber endormi. Mais, c'est le sommeil lui-même qui décide pour moi. Oui, je le sais, c'est vraiment stupide. Poursuivez-moi en justice, si vous trouvez que c'est si stupide que cela. C'est la vie, hein, qu'est-ce que j'y peux. On vit avec des cerveaux qui veulent s'imploser dans notre crane ; on ne peut rien y faire et c'est cela. Comme si mon désir de sommeil, tantôt tard le soir, tantôt tard le matin, était comme un parachutiste qui vient de sortir par

J'ai tué ma mere (2009) de Xavier Dolan: Pourquoi il n'est pas toujours payant de tuer sa mere.

Merde, il n'y a pas toujours du bon au sujet de notre cinéma : un cinéma de producteurs et de connections, même si on considère que ce film minable a été reconnu a l'étranger pour des raisons tout aussi obscures que disparates. Certes, les Français adorent tous les types de films psychologiques, pouvant provenir de partout, même de leurs cousins transatlantiques, c'est-a-dire nous. Ce film de Dolan, non devrait-on plutôt dire le "premier opus" de Dolan, a remporté les prix a Cannes, dont trois prix concernant la sélection des quinzaine des réalisateurs. Un prix pour jeunes regards, un prix C.I.A.C.E ( aucune idée de ce que ça pourrait être), ainsi qu'un prix S.A.C.D. On décerne maintenant des prix acronymiques ? Si Dolan n'a pas remporté a Cannes les prix de la meilleure scénarisation ou de la meilleure réalisation, ou bien donc la Palme d'Or en soi, alors par conséquent ses prix de jeunesse, qui lui servent de substitut, ne veulent rien dire. Mais abs